La naissance miraculeuse de son Excellence ‘Isâ (as) selon les Evangiles, le Coran et les hadiths



23- L’Imâm Mûsâ al-Kâzem (as).

24- L’Argument de Dieu, ici, correspond à la notion de Lieutenant de Dieu sur la terre et d’Imâm de son époque (là où les soufis parleraient de pôle / qutb / قطب, même si la notion est différente). Aussi, il ne peut y en avoir qu’un seul, contrairement aux prophètes qui peuvent se côtoyer par dizaines au cours d’une même époque, c’est pourquoi Al-Kanâsî s’étonne qu’un enfant au berceau puisse tenir ce rôle face à des prophètes âgés et expérimentés…

25- Littéralement : l’Ayatollâh, dans le sens où un seul suffit parmi les êtres humains pour assumer l’axe vertical, et dans le sens où l’absence d’un tel être signifie la fin de l’espèce humaine, avec toutes les conséquences que cela pourrait engendrer, l’être humain étant le seul à être assez violent et assez ignorant – selon les mots même du Coran – pour assumer le dépôt divin… Ceci nous permet de comprendre au passage le caractère insensé de la multiplication des « ayatollâh Â», que l’on produit à la chaîne, et dont le nombre fait perdre tout son sens à cette notion… Par ailleurs, il est évident que la notion de Signe de Dieu comporte des niveaux différents, ainsi, on emploie le même terme de Signe de Dieu pour qualifier un verset du Coran, ou même un moustique, car chaque créature constitue en soi un témoignage de son créateur…

26- Jean le baptiste (as).

27- Les fils d’Israël (as).

28- Il sera « re-suscité Â» : suscité de nouveau.

29- Pour â€˜ajal Allâhû ta‛âlâ faraja (Que Dieu hâte sa (noble) délivrance).

30- La notion de salâm est très proche de celle de salut, car dans les deux cas il est question de sauvegarde, de félicité, de santé, d’un état exempt du péché, aussi, au passage, pour les musulmans qui vivent sur une terre hostile aux signes extérieurs islamiques, il est donc certainement possible d’utiliser l’expression « salut ! Â» pour rester discret sans pour autant abandonner le salâm…

31- Dans le Coran et dans les écrits musulmans, l’Evangile est toujours au singulier. Ce terme désigne en réalité ce que l’on pourrait appeler la Sunna de ‘Isâ (as) qui se compose du récit de sa vie, de ses actes et de ses dires. L’Eglise catholique et romaine parle quant à elle des Evangiles au nombre de quatre. Il s’agit des Evangiles canoniques, soit quatre textes sélectionnés parmi des dizaines de textes évangéliques, les autres, dits apocryphes, étant définitivement exclus et disqualifiés. Aussi, la notion d’Evangile, dans une perspective plus large, peut englober l’ensemble de ces textes et chercher à les unifier. Ce qui ne gêne pas les musulmans au demeurant, ayant le Coran pour servir de critère, selon cette règle simple qui dit que l’ Â« on garde ce qui s’accorde au Coran et que l’on rejette ce qui le contredit Â». C’est cette même règle qui s’applique pour les hadiths. Les dizaines d’évangiles apocryphes forment en réalité le corpus des hadiths christiques…

32- Dans la langue du Coran, deux mots distincts correspondent à deux degrés de la prophétie, or ils sont tous les deux traduits par « prophète Â» en français, ce qui annule leur distinction dans cette langue: il s’agit du mot nabî / نيس et du mot mursal, ou rasûl / مرسل يا رسول. Le nabî entend la voix de l’Ange de la Révélation et reçoit des instructions qui le concernent, mais n’a pas de message à transmettre et ne reçoit pas de Livre, c’est alors son exemple qui sert la prophétie. Le mursal, ou rasûl, est envoyé aux hommes, il est missionné et reçoit généralement pour cela un Livre. Aussi, tous les mursal sont des nabî, mais peu de nabî sont des mursal… En français, pour éviter les confusions, il est possible de parler de « prophète Â» et de « prophète envoyé Â» pour les distinguer…

33- L’Imâm al-Rezâ (as), enseveli à Mashhad dans le Khorâsân, au nord-est de l’Iran. Il suscite l’un des plus importants pèlerinages fixes du monde, soit entre quinze et trente millions de pèlerins par an (selon que l’on se réfère au CNRS ou aux autorités locales, rapport équivalent à celui qui prévaut généralement entre les chiffres donnés par la police et ceux donnés par les manifestants…), ce qui représente au bas mot le double de la fréquentation du Hajj, à Makka / La Mecque !

 

 



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