Les usages en société selon le CoranDans le livre Al-Faqiya, ‘Alâ’ a rapporté de Mohammad ibn Moslem, qui le rapporte d’Abî ‘Abdallâh (as) au sujet du sens du passage « … si vous reconnaissez en eux des qualités », « Cela désigne le fait qu’ils deviennent musulmans, faisant l’attestation de l’unicité de Dieu et de la prophétie du Sceau des prophètes (s), qu’ils aient en main de quoi les rendre capables de payer pour leur affranchissement et/ou d’avoir un métier, une profession. » Dans le Kâfî, ‘Alâ’ ibn Fodhayl rapporte de l’Imâm al-Sâdeq (as), au sujet du commentaire sur le verset « … si vous reconnaissez en eux des qualités et donnez-leur des biens que Dieu vous a accordés », « ‘Si tu n’as pas désiré réduire son prix, offre-lui une partie de ses versements. Bien entendu, ne lui offre pas au-delà de ce dont tu es capable.’ J’ai demandé : ‘Combien par exemple ?’ Il répondit : ‘L’Imâm Abû Ja‛far (as) a renoncé à mille dirhams sur les six mille dirhams prévus.’ » Dans le Majma‛ al-bayân, de même que dans l’Al-Durr al-Manthûr, il est rapporté de ‘Alî (as) que la somme pouvant être retranchée correspond au quart du prix. D’après ce que l’on peut analyser des autres hadiths, il apparaît que la proportion n’en est pas définie. Aussi, cela peut correspondre à un sixième du prix initial, à un quart, ou à une autre proportion. Au bas de l’expression « rachat des captifs » (Sourate Al-Baqara ; 2 : 177 et sourate Al-TAwba ; 9 : 60), dans le neuvième tome de cet ouvrage, se trouve un hadith rapporté par ‘Ayâshî disant qu’une partie de la zakât peut être dépensée à cet effet. Dans le Tafsîr, Qommî, suite au passage « Ne forcez pas vos femmes esclaves à se prostituer pour vous procurer les biens de la vie de ce monde, alors qu’elles voudraient rester honnêtes », il est dit : « La coutume arabe et qorayshite voulait qu’on achète des esclaves femmes, qu’on fasse peser sur elles une lourde taxe pour ensuite pouvoir leur dire : ‘Allez forniquer et ramenez-nous de l’argent.’ Dieu le Très-Haut leur interdit cette action par ce verset, et ce dernier affirme ensuite que Dieu pardonnera à aux servantes qui auront été forcées à se prostituer. » Dans le Majma‛ al-Bayân, il est dit à la suite du passage « pour vous procurer les biens de la vie de ce monde », que certains ont raconté cet épisode : « ‘Abdallâh ibn Abî avait six esclaves femmes et il les contraignait à se prostituer lorsque descendit le verset interdisant la fornication. Ses esclaves allèrent alors auprès de l’Envoyé de Dieu (s), lui demandèrent ce qu’était leur devoir en se plaignant de leur situation, et c’est là que le saint verset concerné descendit. » 1-Traduction Denise Masson. 2-Le sens littéral en arabe dit : « garder leur vulve ». 3-Les gens que l’on peut considérer comme étrangers, avec lesquels des alliances matrimoniales peuvent être conclues, et qui ne font pas partie des proches devant lesquels il n’est pas nécessaire de se couvrir (à l’exception des parties sexuelles, selon l’avis commun). 4-Ouverture du col. 5-Denise Masson n’a pas traduit le terme par un seul mot, elle en a donné les deux traductions possibles : « ou à leurs servantes, ou à leurs esclaves ». 6-Denise Masson a traduit par « voudraient rester honnêtes ». 7-Les « assistants », les premiers adeptes du Prophète (s) à Médine. On les différencie des Muhajerîn, les « émigrants », à savoir les musulmans venus avec lui de Makka (La Mecque).
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