La Nourriture Et Les BoissonsQuestion 160 : Si le musulman s'est assuré que cette viande provenait d'un animal licite à être mangé tel que les vaches, les moutons et les poulets mais que cet animal n'a pas été égorgé selon les règles de la loi musulmane, cette viande fait partie d'une bête morte (al-mīta) et, donc, elle n'est pas licite à la consommation même si elle était vendue par un musulman. Il ne faut pas oublier qu'elle est impure et qu'elle rend impurs, par conséquent, ceux qui la touchent avec de l'humidité. Question 161 : La viande est illicite si un musulman l'achète chez un mécréant, ou la prend d'un mécréant ou d'un musulman qui lui-même l'a prise d'un mécréant sans vérifier si elle provient d'un animal égorgé selon le rituel légal. Mais si le musulman ignore que la viande en question provient ou non d'un un animal égorgé selon le rituel légal, il ne peut pas la qualifier d'impure mais il lui est illicite de la manger. Question 162 : Pour que les différentes variétés de poissons soient licites à être mangées, il est indispensable qu'elles remplissent les conditions suivantes : Première condition : qu'ils aient des écailles. Deuxième condition : que le musulman ait la certitude ou l'assurance que le poisson a été sorti de l'eau vivant ou qu'il est mort dans les filets de pêche. L'appartenance à l'Islam du pécheur et l'abattage rituel ne sont pas des conditions obligatoires. Donc, il est licite au musulman de manger le poisson péché par un mécréant s'il a des écailles et s'il a été sorti de l'eau vivant ou mort dans ses filets ou dans sa bourriche. Le musulman peut s'assurer de la première condition en observant le poisson exposé devant lui ou en lisant son nom sur l'emballage, s'il a la certitude de la véracité de ce texte. A la fin de ce livre, vous trouverez, en guise d'annexé, une liste de poissons ayant des écailles. Leurs noms sont cités en langue arabe, anglaise et française suivis de leurs noms scientifiques en Latin. La deuxième condition est réalisée dans la plupart des pays car les méthodes internationales de pêche garantissent, selon leurs dires, que le poisson soit sorti vivant de l'eau ou qu'il soit mort dans les filets de pêche.
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