Le MariageQuestion 419 : Si la femme devient enceinte suite à un adultère, il ne lui est pas permis d'avorter sauf si elle craint que la poursuite de cette grossesse lui cause un mal, et dans ce cas, il lui est permis d'avorter tant que l'âme n'est pas «entrée» dans le fœtus. Par contre si l'âme est «entrée» dans le fœtus, il ne lui est, absolument, plus licite d'avorter1 (voir les consultations en jurisprudence annexées à ce chapitre) II existe d'autres détails et de nombreuses règles clairement exposés dans les épîtres pratiques et les livres de jurisprudence musulmane. Voici quelques questions spécifiques à ce chapitre suivies des réponses de son Éminence Al-Sayyid (que Dieu le garde) : Question 420 : Peut-on réserver le droit de l’Imam pour aider à la réalisation du mariage d'un bon croyant en Occident tout en sachant que la somme à payer pour cela peut satisfaire au mariage de plus d'un croyant et aux besoins d'autres nécessiteux dans les pays musulmans? Ne convient- 1 - Al-Sayyid Al-Sistani : minhag al-salihm, les échanges, deuxième partie, tome 7, p. 136 et al mas'il al-muntahaba du même auteur, pp. 385-419. il pas de faire profiter le plus grand nombre de personnes qui le méritent? *Bien que le fait de marier les croyants nécessiteux fasse partie des dépenses payées du droit de l’Imam(que la paix soit sur lui), il n'est permis de réserver ce droit pour faire cela ou pour d'autres raisons qu'après avoir obtenu l'autorisation du marğa‘ (le savant religieux de référence) ou de son représentant. Et il n'est Question 421 : Est-il suffisant de prononcer la formule légale du contrat de mariage en langue arabe par les non Arabes qui ignorent la signification des mots prononcés, mais le font dans l'intention de dire effectivement cette formule?
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