LES INDIGENTSDieu, le Tout Puissant, dans l'éloge de son Livre qui condense toutes les vérités déclare: "... I1 (le Coran) guide vers la Vérité et vers un chemin droit" (Coran, 46:30). C'est pourquoi il est nécessaire à tout Musulman de suivre la vérité, de dire la vérité, et d'entendre la vérité; c'est-à -dire, de toutes ses forces et suivant ses moyens, il doit défendre le bon droit et la vérité. De l'homicide volontaire
Un autre cas d'injustice qui, dans la loi sacrée de l'Islam, est réprouvée et blâmée est l'homicide volontaire le meurtre de l'innocent. L'homicide volontaire est l'un des plus grands péchés; Dieu, le Tout Puissant, dans Sa parole, condamne catégoriquement le meurtre; qu'il y ait une ou des milliers de victimes ne change rien à la gravité de péché parce que celui qui tue un homme porte atteinte à l'humanité. Tous les hommes se trouvent concernés par le meurtre d'un de leurs semblables. De ceux qui abusent des biens de l'orphelin
Si la raison et la loi divine approuvent la bonté et la charité, elles réprouvent et blâment toute mauvaise action vis-à -vis des créatures de Dieu. Dans la loi religieuse sacrée, parmi tous les méfaits et les abus, un certain nombre sont violemment prohibés. L'un d'eux concerne l'abus des biens de l'orphelin. L'Islam, tient la dilapidation des biens de l'orphelin pour l'un des plus grands péchés. Dans le noble Coran, il est précisé que celui qui dilapide les biens de l'orphelin se nourrit, en réalité, de feu et sera bient6t jeté au milieu des flammes. Et, si les Saints Imams réitèrent le discours coranique, la raison est que si l'on porte préjudice à un adulte, celui-ci peut réagir et défendre ses droits; tandis qu'un jeune orphelin ne peut se défendre. Désespérer de la miséricorde de Dieu
L'un des plus dangereux péchés pour l'Islam est désespérer de la miséricorde de Dieu. Dieu, le Très Haut, déclare: "Dis: O Mes serviteurs! Vous qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu. Dieu pardonne tous les péchés. Oui, I1 est celui qui pardonne; I1 est le Miséricordieux" (Coran, 39:53). Dans un autre passage coranique, celui qui désespère de la miséricorde divine est considéré comme impie. En effet, si quelqu'un perd l'espoir en la miséricorde, en la clémence de Dieu, il n'a alors plus de motivation intérieure et, dans sa vie, rien ne le stimule aux bonnes actions, rien ne l'encourage à s'abstenir de pécher; car, l'instigateur essentiel de l'homme réside dans "l'espoir en la miséricorde" et en "la délivrance du châtiment divin". Quand cet espoir n'existe plus chez un individu, du point de vue des convictions, des sentiments et des qualités spirituelles, cet homme ne diffère en rien du mécréant. De la colère et du courroux
La colère est un état d'esprit qui, lorsqu'elle éclate chez l'homme incite celui-ci à se venger pour parvenir à l'apaisement intérieur. Si l'homme, qui se trouve, dans cet état, montre la moindre faiblesse pour maîtriser son "moi", sa saine raison se trouve aussitôt aveuglée par la fureur et le courroux: n'importe quelle action, prend à ses yeux une allure convenable et juste, et il lui arrive de devenir plus féroce que le plus féroce des fauves. Pour empêcher les débordements et prévenir cette fureur, l'Islam fait des recommandations formelles et, de plus, il réprouve tout esprit coléreux. Dieu le Tout Puissant, promet beaucoup de bien à ceux qui dissimulent leur colère et qui savent se maîtriser pendant leur état de colère et de fureur. Ainsi, comme le déclare la parole divine: "... Pour ceux qui font l'aumône, dans l'aisance ou dans la gêne; pour ceux qui maîtrisent leur colère; pour ceux qui pardonnent aux hommes, ..." (Coran, 3:134); "...Ceux qui évitent les péchés les plus graves et les turpitudes; ceux qui pardonnent après s'être mis en colère..." (Coran, 42:37). De la corruption
Recevoir de l'argent ou un cadeau en échange d'un arbitrage ou d'une action favorable à celui qui donne un cadeau, signifie toucher un "pot de vin". L'Islam, considère le pot de vin comme l'un des plus grands péchés; celui qui le commet est privé des avantages socio-religieux (la justice) et, comme le Livre et la Tradition le précisent, il mérite le châtiment divin.
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