L 'exil, l'émigration et l'entrée dans les pays non



mariée, fuir l'attaque de l'ennemi, s'arabiser après émigration, usurper le bien de l'orphelin, manger l'usure après l'établissement de son évidence et tous les faits pour lesquels Dieu a promis le feu»1.

Quant à 'Ubayd b. Zirāra, il a dit: «J'ai demandé à Abī 'Abd Allah (que la paix soit sur lui) quels sont les péchés majeurs. Il m'a répondu: ils sont au nombre de sept dans le livre de 'Ali: nier Dieu, tuer l'âme, la désobéissance aux deux parents, manger l'usure après l'établissement de son évidence, usurper le bien de l'orphelin, fuir l'attaque de l'ennemi, et le fait de s'arabiser après émigration». Puis je lui ai demandé: ce dernier est-il le plus grand des péchés? Il répondit: oui»2.

L’Imām Al-Ridā (que la paix soit sur lui) a justifié que le fait de s'arabiser après émigration est illicite en disant: «// [l'émigrant] ne peut être sûr de ne pas délaisser la science pour s'intégrer profondément aux gens de l'ignorance»3.

Ceci ne veut pas dire qu'entrer dans les pays non musulmans est, catégoriquement, illicite. D'autres affirmations nous montrent que la récompense de celui qui y entre, vaut tout ce que souhaite un musulman. Hammād Al-Sindī a dit:

 

2- Ibid.,tom&2, p. 278.

- Idem. -Ibid., 3 - Al-'Amilī : tafsîl wasā'il al-shî'a, tome 15, p. 100.

 

V

«J'ai dit à Abī 'Abd Allah, Ga'far b. Muhammad (que la paix soit sur lui): "Je me rends dans les pays de l'associationnisme et certains parmi nous disent que si je meurs là-bas, je serai ressuscité avec eux le jour du jugement dernier. Il m'a dit : ô, Hammād, est-ce que tu te souviens de notre cause et appelles-tu à elle quand tu es là-bas? Je lui ai répondu oui. Il m'a demandé ensuite: Quand tu es dans nos villes, les villes de l'Islam, est-ce que tu te souviens de notre cause et appelles-tu à elle? J'ai répondu : non. Il répliqua: si tu meurs là-bas, tu seras ressuscité le jour du jugement dernier en une nation à toi seul et ta lumière marcheras entre tes mains.»1



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