L 'exil, l'émigration et l'entrée dans les pays non



*Oui,    tout    comme    pour    lui-même d'ailleurs.

Question 18 : Le responsable résidant en Europe, en Amérique et autres pays similaires doit-il enseigner à ses enfants la langue arabe compte tenu que c'est la langue du Coran et de la loi musulmane et que son ignorance amènera, dans le futur, l'incapacité de lire les sources principales de la loi musulmane rédigées en arabe et, par voie de conséquence, la faiblesse des connaissances religieuses et la déperdition de la religion?

*II n'est obligé de leur apprendre en cette langue  que  ce  qui leur  est   nécessaire   pour accomplir leurs  devoirs  religieux   exigeant   la langue arabe comme la lecture de deux s,rats dont al-fati^a  et   les   invocations   (adkar)   des prières obligatoires. Mais il n'est  as tenu de leur  apprendre plus.  Ils   peuvent   en   cas  de possibilité,      apprendre      les      connaissances  religieuses et les charges légales dont ils ont besoin dans une autre langue. Il est, cependant, conseillé de leur apprendre le Saint Coran en langue arabe.

Il convient même de bien leur apprendre avec perfection la langue arabe afin qu'ils puissent accéder aux sources principales des connaissances islamiques dans leur langue d'origine. Ces connaissances sont, après le Coran, la noble sunna du Prophète et les paroles de Ahl Al-Bayt (la famille du Prophète) (que la prière et la salutation de Dieu soient sur eux).

Question 19 : Si un musulman responsable a l'occasion de vivre dans un pays musulman malgré quelques difficultés économiques en comparaison à sa situation dans un pays occidental, doit-il s'installer dans ce pays musulman et quitter le pays non musulman?

* Non, ceci n'est pas obligatoire sauf s'il craint une déperdition de sa religion selon les limites citées précédemment.

Question 20 : Si un responsable peut, sans craindre la déperdition de sa propre religion, inviter les non musulmans vers l'Islam ou s'il peut agir pour consolider la religion des musulmans dans les pays non musulmans, doit-il, dans ce cas, faire de la prédication?

*Oui,  ceci est  une   obligation  collective (fard kifāya) pour lui  et  pour tous   ceux  qui peuvent le faire.

Question 21 : Est-il licite de continuer à vivre dans des pays non musulmans malgré ce qu'y existe comme choses blâmables qui harcèlent le musulman, sa famille et ses enfants, dans la rue, à l'école, à la télévision ou dans d'autres lieux sachant qu'il lui est possible de se rendre dans un pays musulman, mais que ce déplacement lui causera des problèmes de résidence, une perte financière, des difficultés pour les besoins de sa vie d'ici-bas et un recul de son confort. S'il ne lui est pas licite de continuer à résider dans ces pays, est-ce que le fait qu'il s'intéresse à la prédication auprès des musulmans pour leur rappeler certains de leurs devoirs et les inciter à abandonner les actions illicites, peut-il rendre cette résidence licite?

*La résidence dans ces pays ne devient pas illicite      si      elle      ne       'oppose      pas      à l'accomplissement des obligations légales  pour lui et pour sa famille, au présent et à l'avenir. Par contre, elle n'est pas permise  lorsqu'elle devient   un    obstacle   à   cet   accomplissement, même si la personne fait  quelques actions de prédication et Dieu est le plus savant.

 



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