L 'exil, l'émigration et l'entrée dans les pays non



 

l'Est ou à l'Ouest de la terre, si ce voyage impose une déperdition de la religion, que le but de ce voyage soit le tourisme, le commerce, les études, la résidence momentanée, la résidence permanente ou autres buts de ce genre (voir les consultations en jurisprudence annexées à ce chapitre).

Question 5 : Si une femme est sûre et certaine que son voyage avec son mari entraînera la déperdition de sa religion, elle lui est alors illicite d'aller avec lui.

Question 6 : Si des enfants pubères, garçons ou filles, sont sûrs que leur voyage avec leur père, leur mère ou leurs amis entraînera la déperdition de leur religion, il leur est alors illicite de faire ce voyage.

Question 7 : Les fuqahā' entendent par l'expression "déperdition de la religion", faire l'un des actes suivants:

-           tomber dans l'illicite en commettant un ou
plusieurs péchés, mineurs ou majeurs, comme la
consommation      de      l'alcool,      la     fornication,
consommer   l'animal   crevé,   boire   une   boisson
impure et autres interdits.

-         ne pas accomplir une ou plusieurs obligations
comme la prière, le jeûne, le pèlerinage etc ...

Question 8 : Si la nécessité accule un musulman à émigrer vers un pays non musulman tout en sachant que cela entraînera une déperdition de sa religion mais il s'y rend pour sauver son âme d'une mort certaine ou pour une autre raison aussi importante, alors il lui est licite de voyager pour répondre à cette nécessité sans plus.

Question 9 : L'émigrant musulman résidant dans un pays non musulman doit rentrer dans un pays musulman s'il est persuadé que cette résidence entraînera la déperdition de sa religion ou celle de ses jeunes enfants (voir les consultations en jurisprudence annexées à ce chapitre).

La déperdition de la religion se vérifie par l'abandon d'un ou plusieurs obligations ou l'accomplissement d'un ou plusieurs actes illicites.



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