Biographie de l'Imam Ali (p)Nous avons choisi pour notre cher lecteur un témoignage parmi tant d'autres ; l'histoire d'un couple en désaccord : Le mari renvoya sa femme en plein midi et sous une chaleur torride. La malheureuse épouse ne trouva de refuge que l'imam Ali (psl). Aussitôt qu'il prit état de sa situation, il l'accompagna chez elle pour y ramener la concorde. Le commandeur des croyants (psl) frappa à la porte. Le jeune mari l'ouvrit, et voyant devant lui un homme étranger qu'il ne connaissait pas et qui vint s'ingérer dans ses affaires personnelles, il répondit aux conseils et aux exhortations de l'imam (psl) par des insultes et commença à hurler à la face de sa femme la menaçant de toute sorte de supplice parce qu'elle avait osé amener cet inconnu. Entre temps, quelques gens connaissant bien l'imam Ali (psl) passèrent et le saluèrent en disant : "Que la paix soit sur vous, ô commandeur des croyants !" Le jeune mari en devint stupéfait et il accourut aux mains de l'imam Ali (psl) pour les embrasser et demander le pardon, promettant qu'il n'y reviendrait jamais. L'imam donna aux jeunes couples des conseils précieux leur assurant une vie heureuse et sans problème... L'Imam des pauvres Malgré tous les grands problèmes qui occupaient l'imam Ali (psl), il tenait toujours à rester en contact avec les besoins et les plaintes du peuple. Tenant lui-même la trésorerie publique (Beytoulmèl), il ne privait personne de sa dotation conventionnelle même s'il connaissait parfaitement qu'il lui portait une rancune ou qu'il pouvait utiliser cette dotation pour renforcer le rang de ses ennemis. D'autre part, ses compagnons fidèles et ses proches ne jouissaient d'aucun privilège par rapport aux autres gens, et leurs dotations étaient parfaitement conformes à la règle générale appliquée sur tous les musulmans. Bref, le système de castes et de privilèges entretenu par les trois précédents califes allait être définitivement aboli par l'imam Ali (psl). L'imam Ali était l'allié des masses populaires et il demandait â tous ses gouverneurs de l'être, et chaque fois que l'un d'entre eux manifestait un déraillement quelconque de cette voie, il n'hésitait point à le limoger. Un jour, une femme appelée Sèoudèh vint chez le commandeur des croyants, alors qu'il était en prière, pour porter plainte contre quelques collecteurs d'impôts. Sentant l'approche d'une silhouette derrière lui, l'imam finit vite sa prière, se retourna aussitôt vers elle et lui demanda avec affection : "Avez-vous besoin de quelque chose ?"
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