Biographie de l'Imam Ali (p)



Ce sens nous a été rapporté par Ibn Abbâs auquel l'imam Ali (psl) avait demandé un jour : "Quelle est la valeur de ces sandales ?"

Alors que l'imam les réparait, Ibn Abbâs répondit que cela ne valait pas grande chose. L'imam (psl) dit : "La valeur de ces sandales pour moi est plus grande que celle du gouvernement et du pouvoir si ce n'était là le moyen d'établir un droit ou d'abolir une injustice."

L'imam Ali (psl) nous résume toute sa politique sociale en quelques mots : "Comment puis-je être un imam pour les gens sans participer à leur douleur et à leur pauvreté ?"

L'abolition des privilèges

Dès le premier jour de son gouvernement, l'imam Ali (psl) déclara l'égalité entre les gens et la justice comme base de sa politique : aucune différence ne serait plus faite entre un arabe et un non arabe sauf par la piété.

Sa politique d'égaliser les dotations personnelles suscita beaucoup de remous parmi les anciens privilégiés de l'ancienne politique des dotations, suivie par les trois précédents califes.

Ils vinrent alors au commandant des croyants pour solliciter son retour vers cette politique en insinuant que cela pourrait lui faciliter la victoire sur ses ennemis, mais la réponse de l'imam (psl) fut catégorique : «Voulez vous que je cherche la victoire par le biais de l'injustice ?»

Puis il dit : «Si l'argent était le mien, je l'aurais partagé entre les gens à l'égalité, alors que dire, lorsque cet argent est celui de Dieu ?»

Cette politique sociale de l'imam Ali (psl) lui avait coûté la haine des plus grands chefs de groupes et de tribus déjà habitués par les trois précédents califes à des dotations et des privilèges qui avaient porté un grand nombre d'entre eux au rang des grands richards de la Péninsule Arabe.

Par cette politique, l'imam perdait aussi l'appui de certains de ses proches, et son histoire avec son frère Âqil est, à ce sujet, très révélatrice :



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