Pourquoi dans le noble Coran, existe-t-il des versets qui semblent....



3-     Le mot « Ã©garement Â» signifie  au sens propre du terme, l’abandon de la voie juste, mais il a un sens étendu à tel point qu’il ne se limite pas à « l’égarement de la religion de Dieu », mais il signifie aussi prendre une trajectoire pas très périlleuse. Les versets 20 de la sainte sourate « les poètes Â» et 6 à 8 de la sainte sourate « le jour montant Â»  pourraient convenir dans le cadre de l’examen de notre sujet.

4-     Parfois, l’Homme, au cours d’une conversation avec les autres (en particulier lorsqu’il argumente, défend et convainc) se donne des qualificatifs dont il ne vise pas leur vraie signification et il ne les utilise que pour  faire des concessions à l’autrui.  les saintes sourates : les poètes 20 ;  le récit, 15 ; les bestiaux 76 à 78 ; en sont une illustration.

5-     Dans un certain nombre de versets qui semble faire des reproches très dures à l’égard des prophètes (bénis soient-ils), ont pour objectif de désigner les tiers, comme le vieil adage persan « dire à la porte à l’attention du mur Â» (cela signifie dire ou faire comprendre quelque chose indirectement à une autre personne). Ainsi en réalité, le principal interlocuteur est la masse. Les versets qui s’y rapportent sont dans les saintes sourates : les bestiaux, 68 ; Houd, 37 ; Jonas, 94, la vache, 147 ; la famille d’Amran, 60 ; Houd, 17, la prosternation, 23.

6-     Un autre moyen pour élever une personne ou l’abaisser c’est d’user du langage d’allusion. On peut en trouver un exemple dans le verset 2 de la sainte sourate la victoire, à savoir que chez les polythéistes, personne n’était plus pécheur que le noble messager de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et avec la victoire du vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), les péchés que les mécréants et les polythéistes lui attribuaient ont été ignorés et ils ont cessé de qualifier le messager de Dieu de pécheur.

7-     Dans certains versets divins, lorsque les prophètes (bénis soient-ils) attribuent une chose à eux eux-mêmes ou aux autres, ils la formulent en forme d’une phrase conditionnelle, marquée par l’usage du mot « si Â». Et de tels discours, ne signifient nullement la réalisation, a fortiori, de la condition. On peut citer en exemple, les versets 62 et 63 de la sainte sourate les prophètes.

8-     Le meurtre d’un des hommes du Pharaon par le vénéré Moise (béni soit-il) est considéré comme l’exécution de la loi de la talion et il a été commis en échange de l’assassinat de nombreux bébés qui avaient été tué par cet homme.

9-     Le prince des croyants, l’Imam Ali (béni soit-il) estime que la raison des erreurs des prophètes citées dans le noble Coran, tient au fait que le Tout Puissant les a énumérées pour que tout le monde sache que les prophètes aussi ne possédaient pas de manière entière, absolue et indéfinie, toutes les perfections et les attributions du Seigneur et pour ne pas leur attribuer la divinité.



[i] Fakhr Razi, “Tafsir Kabir”, tome 10, p.193

[ii] “Tafsir Rouh ul-Bayan”, tome 1, p.338



back 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 next