Pourquoi dans le noble Coran, existe-t-il des versets qui semblent....



Cas n°1 : les saintes sourates : les A’râfs 27 ; Tâ Hâ, 115, 117-119, 121.

Nom du prophète : le vénéré Adam (béni sot-il)

De l’ensemble des déclarations, des exégèses et des interprétations faites au sujet des versets cités ci-dessus, on peut évoquer trois d’entre elles :

a)     la prohibition et l’interdiction faite à Adam (béni soit-il) étaient une « une interdiction-test Â», d’autant plus que le Tout Puissant a créé Adam (béni soit-il) pour qu’il soit sa preuve et son représentant sur terre et non pour qu’il séjourne éternellement au Paradis qui n’était pas un endroit pour honorer les obligations et les devoirs, mais un endroit pour éprouver et tester et que la transgression et le péché d’Adam (béni soit-il) était au Paradis et non sur terre. Et lorsqu’il a été envoyé sur terre pour devenir une preuve divine, il a trouvé le rang d’infaillibilité. Et un hadith rapporté de l’Imam Reza (béni soit-il) fait d’ailleurs allusion à ce sujet. [14] Par conséquent, les ordres et les interdictions émanant de Dieu, dans le Paradis, avaient uniquement pour objectif de faire connaître à Adam (béni soit-il) les problèmes liés au futur concernant ce qui est de l’ordre de l’obligation et ceux qui est de l’ordre de l’illicite (haram). Et Adam (béni soit-il) s’est tout simplement opposé à un ordre qui faisait figure de test et il ne s’est pas opposé à une obligation stricte.

b)    L’interdiction faite à Adam (béni soit-il) était une prohibition en forme d’orientation. En effet, les ordres, les obligations et les interdictions destinés aux prophètes, entres autres à Adam (béni soit-il) suivaient un objectif d’orientation, comme les orientations d’un médecin à son patient pour prendre tel ou tel repas et médicaments et éviter tel autre repas ou médicament. Dans ce cas de figure, les obligations et les interdictions faites au patient revêtent de l’intérêt pour ce dernier. S’il n’obéissait pas à ces ordres et lui-même qui en subirait les conséquences. Et il ne s’agit point de la désobéissance ou de l’opposition du médecin. Par conséquent, Même s’il est possible de tendre vers une interprétation laissant croire à une désobéissance d’Adam (béni soit-il), cependant, il est certain qu’il n’y a pas eu désobéissance à l’égard d’un ordre divin. On en veut pour témoin de cette affirmation les versets 117 à 119 de la sainte sourate Tâ Hâ : « Nous dîmes : Adam, celui-là est un ennemi pour toi et pour ta femme. Qu’il ne vous fasse pas sortir du Paradis, tu te peineras beaucoup. Tu n’y auras pas de faim au Paradis, tu n’y seras pas nu. Tu n’y auras à souffrir ni de la soif, ni de l’ardeur du soleil. Â» C’est la raison pour laquelle, si Adam (béni soit-il) ne s’opposait pas à cette interdiction en forme d’orientation, il séjournerait davantage au Paradis. Et l’une des significations de ce thème est d’empêcher l’être humain d’arriver à la destination et de se priver des bienfaits.

c)     La désobéissance du vénéra Adam (béni soit-il) était un abandon par extension. Cette réponse et cette interprétation a réuni beaucoup plus de partisans et non seulement ici, mais elles ont servi à répondre ailleurs, et dans tous les cas de figure aux questions posées sur le péché des prophètes. Le péché et la désobéissance sont divisés en deux catégories : péché absolu et péché relative. Le péché absolu est un péché considéré comme tel émanant de quiconque et il n’y existe aucune exception, comme jouir des biens illicitement acquis, l’oppression, l’injustice, l’adultère ou encore le mensonge. Le péché relatif est celui qui est considéré comme un comportement inapproprié compte tenu du rang, de la personnalité et de la sagesse d’une personne , alors que le même comportement chez quelqu’un d’autre peut-être considéré comme tout à fait normal voire comme un acte vertueux. [15] Il faut souligner ici que le mot « péché Â» ne concerne pas uniquement le renoncement aux obligations et il concerne également selon les récits islamiques aux renoncements d’un « comportement recommandé et recommandable Â». Un hadith venant de l’Imam Bagher (béni soit-il) indique que les prières quotidiennes recommandées (les pratiques surérogatoires) « nafila Â» sont recommandables et non obligatoires. Celui qui renonce aux prières obligatoires est un infidèle, mais celui qui n’accomplit pas les pratiques surérogatoires (nafila) n’est pas un infidèle, mais il a commis une transgression.[16] Et bien entendu du point de vue de vocabulaire, le mot « désobéissance Â» signifie sortir du cercle de l’obéissance que cela débouche sur un comportement obligatoire ou recommandé.[17]

 

Conclusion : toutes les interprétations sur la désobéissance, le péché et les conséquences négatives que l’on constate au sujet des prophètes visent le renoncement par extension. [18]

Cas n°2 : la sainte sourate les récits, 15.

 Nom du prophète : le vénéré Moise (béni soit-il).



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