Le récit de la conversion originale d'un globe-trotter françaisPar cette merveilleuse religion (l’Islam) qu’on allait me faire découvrir, et que l’on déforme tant, je suis devenu quelqu’un de fier de ce que je suis devenu. Ma conversion a eu lieu plusieurs mois après cette émission, mais sur le coup, je pensais que cette jeune fille déraillait ou était shootée et ce qu’elle disait sortait de la réalité. Ma conversion Lors de cette cure, l’agressivité me dominait à cause de mon état de manque et du décès de mon frère. C’est par cet état que je fus transféré dans un centre de détention en Picardie, elle était plus sécurisée que la maison d’arrêt. Ce centre se composait de deux principaux bâtiments, séparés d’un long couloir, comme en forme de fémur. Sur ce couloir, il y avait l’infirmerie, la bibliothèque, le stade de foot et d’autres activités. Chaque bâtiment possédait sa cour de promenade, deux heures de marche par jour. Lors de mon arrivée, j’intégrais le bâtiment qui renfermait de prévenus composés de mineurs et de quelques condamnés. L’autre bâtiment était exclusivement réservé pour les condamnés à des peines de plus de cinq ans et les transférés disciplinaires, j’entrais dans cette catégorie. C’est dans ce bâtiment que j’allais rencontrer, par la suite des gens extraordinaires, qu’Allah les aime ! Pour chaque transfert, mon dossier pénal, médical et certains rapports me suivaient avec moi, c’est par cela que les chefs de détention voient à qui ils ont affaire. En tant qu’arrivant, l’on m’installa dans une cellule à deux. La procédure veut que l’on soit vu par le chef de détention et le médecin puis s’il l’on désire accomplir des démarches pour travailler (le quart du SMIC par mois) et pour certaines activités (le foot, la bibliothèque, la messe, l’ordinateur et même la préparation pour obtenir des diplômes.) A la différence d’une maison d’arrêt (pour les condamnés à des peines inférieures à cinq ans), les centres de détention fournissent aux détenus une large variété d’activités pour s’intégrer. J’espère qu’un jour, le ministère de l’intérieur supervisera ces mêmes programmes dans la majorité des maisons d’arrêts de France. Un mois s’est écoulé sans que je ne puisse intégrer l’autre bâtiment. J’étais toujours suivi par le psychiatre et le médecin.
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