La vie de son Excellence Maryam (as) avant la naissance de son Excellence le Masîh (as) selon le Coran



Le nadhr (15) (نذر) de Hanna (as), l’épouse de ‘Imrân (as)

Les recueils historiques et de traditions islamiques, ainsi que les discours des exégètes permettent de comprendre que Hanna (as) et Ashyâ‛ (16) (as) sont deux sÅ“urs. La première est mariée à ‘Imrân (as), un dignitaire important parmi les Banî Isrâ’îl (17) , tandis que la seconde est choisie comme épouse par Zakariyyâ (18) (as), le prophète de Dieu. Hanna (as) l’épouse de ‘Imrân (as) voit passer de nombreuses années sans qu’elle ne donne naissance à un enfant. Un jour, alors qu’elle est assise sous un arbre, elle voit une oiselle donner à manger à ses petits. A la vue de cet amour maternel, le feu du désir d’avoir un fils embrase son cÅ“ur, ce qui lui fait implorer Dieu de lui en donner un. Elle se tourne sincèrement vers Dieu et fait le vÅ“u que s’Il lui fait don d’un fils, elle fera de lui le serviteur de la Maison sacrée (19) . « Ce vÅ“u montre combien le cÅ“ur de Hanna (as) déborde de foi, de sincérité et de pureté envers Dieu : c’est l’être le plus cher, son unique fils qui est l’objet de son offrande ! Â» Dieu exauce alors sa demande et Maryam la sainte (as) lui est ainsi offerte. C’est à ce sujet que sont révélés les saints versets (35 à 37) de la sourate Âl-i ‘Imrân qui nous informent, pour caractériser son Excellence Hanna (as), que le modèle de la chasteté et de la noblesse de caractère est l’ineffable mère de Maryam (as). Sa foi, la confirmation de la croyance en son cÅ“ur, les discours sincères que Hanna (as) adresse à son Créateur, la loyauté de son intention et sa pureté intérieure font que Dieu offrira à sa fille Maryam (as) le fils tant désiré, un fils immortel (20) . Bien que le vÅ“u de Hanna (as) soit orienté vers un fils, lorsqu’elle comprend la volonté et la sagesse de Dieu, elle se soumet sans condition au désir de son Créateur. Elle dit : « Ce qui Lui convient me convient. Â» Dieu dit dans la sourate Âl-i ‘Imrân (La famille de 'Imrân) : « Oui, Dieu a choisi, de préférence aux mondes : Adam, Noé (21) , la famille d’Abraham (22) , la famille de ‘Imrân, en tant que descendants les uns des autres. Dieu est Celui qui entend et qui sait. Â» (sourate Âl-i ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 35 à 37).

Certains hadiths permettent de déduire que Dieu a envoyé à ‘Imrân (as) la révélation qu’Il lui fera don d’un fils capable de soigner les maladies incurables, de ressusciter les morts, sur Son ordre, et qui sera envoyé aux Banî Isrâ’îl en qualité de prophète. ‘Imrân (as) évoque ce fait avec sa femme Hanna (as), et c’est pourquoi, lorsqu’elle tombe enceinte, elle pense que le fils en question est l’enfant qu’elle porte, ignorant qu’en réalité elle porte en elle la mère (Maryam (as)) de ce fils. Pour cette raison, elle fait le vÅ“u de faire de son fils (présumé) le serviteur de la Maison de Dieu (Bayt al-moqaddas). Cependant, à la naissance, lorsque Hanna (as) constate qu’il s’agit d’une fille, elle se met à s’inquiéter et se demande ce qu’elle va faire. Ceci est dû au fait que les serviteurs du Temple de Dieu sont choisis parmi les garçons et qu’il n’y a pas eu de précédent avec une fille choisie à ce titre. Dieu rapporte l’événement de cette manière : « La femme de ‘Imrân dit : ‘Mon Seigneur ! Je te consacre ce qui est dans mon sein ; accepte-le de ma part. Tu es, en vérité, Celui qui entend et qui sait.’ Â»

Ce passage coranique nous indique qu’au moment où elle s’adresse ainsi à Dieu, elle est déjà enceinte, et qu’elle est enceinte de Maryam (as). Cette invocation ne mentionne pas si son époux, ‘Imrân (as), a déjà quitté ce monde, pourtant, s’il est toujours vivant, elle n’a pas le droit de s’engager unilatéralement à libérer l’enfant qu’elle porte en son sein. Cela dit, il est clair également que la libération d’un enfant, qu’elle soit le fait du père ou celui de la mère, n’est pas équivalente à l’affranchissement d’un esclave. La fille de ‘Imrân (as) n’est pas une esclave que sa mère serait en mesure de libérer. Aussi, dans ce verset, il s’agit plutôt de libération concernant la tutelle parentale que les géniteurs exercent sur leur enfant. Exerçant cette tutelle, ils l’éduquent, ils l’élèvent et l’emploient en fonction de leurs besoins, sachant qu’il est obligatoire pour l’enfant de se soumettre à eux. Libéré, l’enfant est affranchi de la tutelle de son père et de sa mère et il n’est plus question pour lui de se soumettre à eux. Si cet affranchissement émane d’un vœu, s’il est accompli pour Dieu, cela veut alors dire que cet enfant est placé sous la tutelle divine, qu’il ne doit adorer que Lui, ne servir que Lui. Et servir Dieu dans ce cas consiste à Le servir à la mosquée, à l’église, en tout lieu saint consacré à l’adoration divine, car si un tel vœu n’est pas prononcé, c’est son père et sa mère que l’enfant doit servir. Certains disent également que la coutume faisait que les pères et les mères affranchissaient leur enfant pour Dieu et qu’après cela ils n’employaient plus leur propre enfant pour leur propre profit, ils ne l’embauchaient plus selon leurs propres besoins. Au contraire, les parents l’emmenaient au temple afin qu’il passe le balai et arrose la cour (23) et devienne ainsi le serviteur du lieu. L’enfant poursuivait alors son service jusqu’à l’âge de la puberté, âge auquel il pouvait disposer de lui-même. Il pouvait alors choisir de rester au service du lieu de culte, mais il pouvait également le quitter.

Ce verset nous montre également que la mère de Maryam (as) croit que l’enfant qu’elle porte est un garçon, et non une fille, parce lorsqu’elle s’adresse à Dieu, elle le fait de manière catégorique, sans poser comme condition : « si mon enfant est un garçon… ». Au contraire, elle dit : « Mon Seigneur ! Je te consacre ce qui est dans mon sein. Â» Ce qui atteste qu’elle est certaine de porter un fils. Par le récit que Dieu le Très-Haut fait des paroles résolues de la mère de Maryam (as), nous pouvons déduire d’une part que sa croyance n’est pas une croyance superstitieuse, et/ou qu’elle ne résulte pas de fragments de signes supposés dont l’expérience produit un certain effet sur tout être humain, car ces signes ne sont que conjectures, il ne s’agit ni de savoir, ni de croyance, et un fossé sépare la conjecture de la croyance en Dieu. D’autre part, la parole de Dieu, Honoré et Glorieux, ne contient rien de futile ou de vain, et s’il arrive qu’il soit parfois question d’une futilité, c’est pour l’annuler ou l’invalider. Par exemple, dans le verset suivant, Dieu se réserve le fait de savoir si le fÅ“tus est un garçon ou une fille : « Dieu sait ce que porte chaque femelle et la durée de la gestation. Toute chose est mesurée par Lui. Â» (sourate Al-Ra‛d (Le tonnerre) ; 13 : 8). Il y fait également mention ici : « Il sait ce que contient le sein des mères. Â» (sourate Luqmân ; 31 : 34). Il considère que seule Sa propre révélation apporte la connaissance de ce qui est caché. Il dit également : « Il connaît parfaitement le mystère ; mais Il ne montre à personne le secret de Son mystère, sauf à celui qu’Il agrée comme prophète. Â» (sourate Al-Jinn ; 72 : 26 et 27). L’ensemble de ces questions permet de comprendre que la connaissance dont dispose la mère de Maryam (as) à propos du fait qu’elle porte un garçon ne résulte pas d’une conjecture, car Dieu rapporte ses paroles sous la forme d’une résolution, et ce récit montre que sa croyance conduit d’une certaine manière à la révélation.

Ensuite, Il ajoute : « Après avoir mis sa fille au monde, elle dit : ‘Mon Seigneur ! J’ai mis au monde une fille.’ Dieu savait ce qu’elle avait enfanté : un garçon n’est pas semblable à une fille. ‘Je l’appelle Marie, je la mets sous Ta protection, elle et sa descendance, contre Satan, le réprouvé.’ Â» (sourate Âl-i ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 36). Il est évident que pour servir le temple, le garçon et la fille ne sont pas équivalents. La fille, à la puberté et une fois réglée ne peut plus demeurer dans le lieu de culte. En sus, leur force physique n’est pas la même, et il se trouve également les questions du voile, de la grossesse, qui compliquent la disposition des filles à prolonger ce service. C’est pourquoi on a toujours fait des vÅ“ux orientés vers des garçons. « Dieu savait ce qu’elle avait enfanté : un garçon n’est pas semblable à une fille. Â» Ces deux phrases ne sont pas prononcées par la femme de ‘Imrân (as), mais sont les paroles de Dieu le Très-Haut. Elles sont révélées ici à titre de proposition incise. Cependant, certains expriment à ce sujet deux possibilités. L’une est que ces deux phrases sont les paroles de la mère de Maryam (as). La seconde est que la première phrase correspond à la parole de Dieu et la suivante à celle de l’épouse de ‘Imrân (as). Mais aucune de ces deux possibilités n’est valable. La première n’est pas valable parce qu’il est absolument évident que s’il s’agissait des paroles de l’épouse de ‘Imrân (as), il faudrait nécessairement que le verset soit sous cette forme : « Dieu sait mieux ce qui va naître de moi Â», car lorsque la phrase précédente : « Mon Seigneur ! J’ai mis au monde une fille Â», exprime le regret et la tristesse, ce passage: « Dieu savait ce qu’elle avait enfanté Â» exprime forcément que : « Nous savons que son enfant est une fille, et cependant, ayant fait de son enfant une fille, Nous voulions exaucer son souhait de la meilleure manière, Nous voulions l’exaucer de manière à ce qu’elle soit davantage satisfaite. Et si elle avait su pourquoi Nous avons fait que l’enfant qu’elle porte est une fille, jamais elle n’aurait ressenti de regret, jamais elle n’aurait été aussi triste. Elle ne savait pas que si son enfant avait été un garçon, son espoir n’aurait pas été réalisé de la manière qui convient, et le résultat obtenu avec une fille, n’aurait pu être obtenu si son enfant avait été un garçon. Ceci parce que dans le cas où son enfant avait été un garçon, cela aurait donné un fils tel ‘Isâ (as), un fils qui soit un prophète capable de guérir la cécité de celui qui est né aveugle, de guérir le vitiligo et de ressusciter les morts. Cependant, que son enfant soit une fille, permet que la parole de Dieu se réalise, car d’elle naîtra un fils sans père, et ainsi, tous les deux, aussi bien elle-même (sa fille, Maryam (as)) que son enfant (‘Isâ (as)) symboliseront pour les gens de ce monde un signe, un miracle, car le fils qu’elle mettra au monde s’adressera aux gens depuis son berceau. Il sera l’Esprit et le Verbe de Dieu. Il sera un fils qui auprès de Dieu sera comme Âdam (as). Par lui et sa mère, cette pure et sainte Vierge, des Å“uvres, des bénédictions et des signes se feront jour. Â» Ainsi, il est clair que la phrase: « un garçon n’est pas semblable à une fille Â» ne peut pas non plus être la parole de l’épouse de ‘Imrân (as), au contraire, elle rend également la parole de Dieu le Très-Haut. S’il s’agissait de la parole de l’épouse de ‘Imrân (as), elle aurait dit : « une fille n’est pas semblable à un garçon Â», et non l’inverse, ce qui est particulièrement évident parce que lorsqu’on espère quelque chose de grande valeur ou d’un haut degré, mais que quelque chose de moindre valeur, ou d’un degré inférieur nous est offerte, on exprime notre regret : « Ceci n’est pas ce que j’avais demandé Â» ou bien : « Ce que l’on m’a donné ne correspond pas à ce que j’avais demandé. Â» On ne dit pas : « Ce que je désirais ne correspond pas à ce que l’on m’a offert. Â» Le Coran ajoute : « Je l’appelle Marie, je la mets sous Ta protection, elle et sa descendance, contre Satan, le réprouvé. Â» (sourate Âl-i ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 36).

La vie parfaite de Maryam (as)

D’après ce que disent les exégètes, le mot « Maryam Â», dans le vocabulaire ayant cours dans cette ville, signifie « femme pieuse Â», « dévote Â», et aussi « servante Â», ce qui explique pourquoi Hanna (as) appelle sa fille Maryam, dès qu’elle accouche, et pourquoi Dieu le Très-Haut en fait le récit. Après avoir désespéré de mettre au monde un fils qui soit consacré à l’adoration et au service de Dieu, elle veut sans délai consacrer cette fille à ces mêmes occupations. Aussi, lorsqu’elle dit sammaytuhâ Maryam / سميتها مريم / je l’ai appelée Maryam (as), elle exprime en réalité: « J’ai mis au monde cette enfant qui T’es consacrée Â», ce qui prouve que la phrase susmentionnée tient lieu de nadhr / نذر et c’est ce qui fait que Dieu le Glorifié accepte ce nadhr / نذر et dit : « Son Seigneur accueillit la petite fille en lui faisant une belle réception ; Il la fit croître d’une belle croissance. Â» (sourate Âl-i ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 37). Maintenant, le fait de dire : « Je la mets sous Ta protection, elle et sa descendance, contre Satan, le réprouvé Â» a pour sens qu’elle et sa progéniture réussiront dans l’adoration et dans le service du temple, pour que Maryam (a) soit bien nommée, que son nom soit conforme à sa vie. On peut se demander pourquoi Maryam (as), sans aucune condition, compte se trouver enceinte d’un garçon, et comment la mère de Maryam (as) sait que Maryam (as) enfantera à son tour. En effet, dans son dialogue avec Dieu, Honoré et Glorieux, Hanna (as) dit de manière catégorique : « Je la mets sous Ta protection, elle et sa descendance ». Comment la mère de Maryam (as), qui ne jouit pas de la connaissance de l’occulte, ni de l’avenir, et dont le sexe de l’enfant qui se trouve dans son sein demeure caché de tous, car personne ne le connaît excepté Dieu le Glorifié, peut-elle être si sûre ? En réponse à cette difficulté, nous pouvons dire qu’ : « Elle (informée d’une manière ou d’une autre) savait que bientôt, de la lignée de son époux ‘Imrân (as), devait naître un fils qui serait pieux. Aussi, après être tombée enceinte et après que son époux ait quitté ce monde, elle ne doute plus un instant que l’enfant qu’elle porte est ce fils dont on lui a promis la venue. Cependant, lorsque l’enfant naît et qu’elle réalise que cette supposition était erronée, elle est alors certaine que ce fils promis sera offert à Maryam (as), et qu’ainsi elle aura elle aussi un enfant. Pour cette raison, elle transfère sur sa fille le vÅ“u qui concernait un fils au départ, et la nomme Maryam (as) (une femme pieuse, une servante du temple), puis elle place son enfant sous la protection de Dieu, contre Shaytân (24) le maudit. Voici ce que l’on comprend lorsque l’on prête une attention précise à la parole de Dieu. Â» Selon le verset précédent, Dieu accepte pour la première fois une fille pure pour le service religieux et spirituel. Certains exégètes disent que : « Le signe de Son acceptation est le fait qu’après sa puberté, alors que continue son service au temple de Jérusalem, Maryam (as) n’est jamais indisposée et ainsi ne subit jamais la contrainte de devoir s’éloigner de ce centre spirituel. Par ailleurs, le fait qu’elle trouve de la nourriture céleste dans son mihrâb confirme qu’elle est agréée par Dieu. Â» Il existe également la possibilité que l’acceptation de ce nadhr / نذر et l’agrément de Maryam (as) aient été annoncés à sa mère sous la forme d’une inspiration. L’expression anbatahâ / انبتها provient de anbât / انبات qui signifie « faire croître Â» et qui, concernant l’éducation et le développement de Maryam (as), indique les aspects de son perfectionnement religieux, spirituel et moral. A ce propos, cette phrase fait référence à un point subtil : ce que Dieu fait croître, de la même manière qu’au cÅ“ur de la graine qui donnera une fleur ou une plante se trouvent des aptitudes cachées qui se développent sous la surveillance du jardinier puis se manifestent, au cÅ“ur de l’être humain, dans les profondeurs de son esprit et de son innéité, se trouvent également tous les types d’aptitudes supérieures à l’état latent. Aussi, dans le cas où l’être humain est éduqué par les éducateurs divins qui sont les jardiniers des jardins de l’humanité, il est rapidement instruit et les aptitudes offertes par Dieu ont tôt fait de se manifester. Aussi, le mot anbât / انبات est bien employé ici dans son sens propre. Ce que désigne « Son Seigneur accueillit la petite fille en lui faisant une belle réception Â» (25) est que par cet agrément, l’épouse de ‘Imrân (as) accède à la faveur divine et obtient dans l’autre monde la récompense correspondant à l’acte qu’elle a réalisé. C’est pour cette raison que ce passage ne dit pas que Dieu agréé son vÅ“u, mais plutôt que Dieu agréé Maryam (as). Il est donc question de l’agrément de la fille de Hanna (as), et c’est pour cela qu’elle a été nommée Maryam et qu’elle a été consacrée à la voie de Dieu. En fin de compte, on en revient au sens du mot istifâ’ / اصطفاء / choix, élection ; Dieu nous signifie : « Nous l’avons élue. Â»

En sus, ce bon agrément qui se rapporte à l’élection de Maryam (as) d’une part, et cette belle croissance (anbatahâ / انبتها) qui se rapporte à la pureté de Maryam (as) incarnent cette même élection et cette même pureté qui sont désignées à la suite des versets que nous discutons, lorsque Dieu dit : « Les anges dirent : ‘Ô Marie ! Dieu t’a choisie, en vérité ; Il t’a purifiée ; Il t’a choisie de préférence à toutes les femmes de l’univers.’ Â» (sourate Âl-i ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 42). Aussi, il est clair que la croissance de Maryam (as) ainsi que sa pureté proviennent du fait que l’invocation de sa mère s’est trouvée exaucée, de même que son élection parmi les femmes du monde provient du fait que ‘Isâ (as) va naître d’elle, que son fils sera destiné à être un signe pour les mondes, un signe dont l’authenticité est certifiée par la parole de Dieu même : « un garçon n’est pas semblable à une fille. Â» (sourate Âl-i ‘Imrân (La famille de 'Imrân) ; 3 : 36).

La tutelle de Maryam (as)



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