Fatima, un chapitre du livre du Message divin (2ème partie)Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Septièmement : la recherche du savoir Malgré leur haute importance, Fâtima ne se contentait pas des connaissances et de la culture inculquées par la demeure de la Révélation (bayt al-wahi), ni ne se limitait à l’éclairage scientifique procuré par les étoiles de science qui l’entouraient de toute part. Non ! Fâtima voulait travailler à son apprentissage et n’épargnait aucun effort pour obtenir cet honneur. C’est pourquoi nous la voyions absorber les sciences et la connaissance par tout moyen, en toute occasion et de différentes manières, pendant ses entretiens avec le Messager de Dieu et avec ’Ali, cette porte de la cité de la science. Le plus admirable de ces moyens consistait à envoyer continuellement ses deux fils, Hassan et Hussein, depuis leur enfance, chez le Prophète, puis à les interroger à leur retour sur les questions, les réponses et la Révélation là -bas. De cette façon, elle veillait à son progrès intellectuel continu tout en encourageant ses deux fils et en les éduquant pratiquement pour une assimilation complète des connaissances et des sciences, de manière à être capables de les transmettre. Cet effort continu pour s’instruire, tout en consacrant du temps et de l’énergie à l’acquittement de ses obligations domestiques et de ses devoirs généraux, fit d’elle l’un des plus grands rapporteurs de hadîths et porteurs de la pure Tradition (sunna). Entre les mains de sa descendance, les Imâms infaillibles, se trouvait un gros livre d’elle, intitulé le Livre de Fâtima, qu’ils citaient beaucoup et dont ils parlaient avec fierté. J’ai décidé de me borner ici à citer le fameux discours qu’elle prononça brillamment à la mosquée après le décès du Messager de Dieu, en présence des plus éminents de ses compagnons, car il offre une idée éclatante de la profondeur de sa pensée islamique, de l’étendue de sa culture, de la force de son raisonnement et de l’éloquence de son verbe, en plus d’être en soi la voix de la vérité – son expression pleine et entière – et c’est bien cela le grand jihâd : « Louange à Dieu pour ce dont Il nous a fait grâce, à Lui la reconnaissance de ce qu’Il nous a inspiré et louons-Le pour tous les bienfaits dont il nous a fait grâce, pour la riche abondance qu’il a mise à notre disposition depuis le premier jour, pour les innombrables dons qu’il nous a offerts et pour tous les présents dont il n’a cesse de nous faire don depuis toujours.
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