Fatima, un chapitre du livre du Message divin (2ème partie)A moins que vous connaissiez mieux le Coran que mon père et mon cousin ? Libre à vous ! Cet héritage est tel un cheval harnaché prêt à partir pour lequel tu seras interrogé le Jour de la Résurrection ! Et quel meilleur juge que Dieu ! Le chef est Mohammad et le rendez-vous est fixé à la Résurrection ! Une fois l’Heure arrivée, les égarés courront à leur perte et le regret ne vous sera alors d’aucun secours ! Tout événement est noté et vous saurez bientôt que le châtié est en proie à l’humiliation et qu’il sera condamné à perpétuité ! ش assemblée d’hommes braves ! ش vous, mains fortes de la Communauté et francs-tireurs de l’islam ! Pourquoi cette faiblesse face à l’injustice qui m’est faite, en dépit de mon droit et de la Tradition ? L’Envoyé de Dieu (que la Paix soit sur lui), mon père, ne disait-il pas : « Le respect du droit d’un individu passe par le respect de celui de son enfant » ?! Comme les temps ont vite changé et à quelle vitesse vous êtes-vous détournés du chemin ?! Pourtant, vous pouvez me procurer ce que je requiers et avez suffisamment de pouvoir pour faire en sorte que mon droit me soit rendu. Ou bien dites-vous que Mohammad (que la Paix soit sur lui) n’est plus ? Certes son camp s’est affaibli, il n’y a plus guère d’espoir de rétablissement, la terre s’est remplie d’injustices suite à son absence, le soleil et la lune se sont éclipsés, les étoiles sont devenues étincelantes suite à ce malheur ; les espoirs se sont mués en désespoir, les montagnes se sont mises à trembler et la dignité et la pudeur sont bafouées ! Avec sa mort ont disparu toute révérence et toute retenue ! Je jure devant Dieu que sa mort est un grand événement, le plus grand malheur et une perte inestimable mais n’oubliez pas que le Coran glorieux, qui nous avait prévenus du départ du saint Prophète (paix sur lui et sa famille), reste lui parmi nous. Lisez-le, matin et soir, à voix haute, en psalmodiant ou encore à voix basse ; lisez-le en jouant avec les sons dans votre oreille. Tous les prophètes qui l’ont précédé ont suivi pareil itinéraire car la mort est un ordre divin inévitable : "Mohammad n’est qu’un prophète ; des prophètes ont vécu avant lui. Retourneriez-vous sur vos pas, s’il mourait, ou s’il était tué ? Celui qui retourne sur ses pas ne nuit en rien à Dieu ; mais Dieu récompense ceux qui sont reconnaissants" [6].
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