Fatima, un chapitre du livre du Message divin (2ème partie)Un Prophète est venu parmi vous et d’entre vous ; vos peines le peinent, ne désirant que vous guider, aimable et charitable à l’égard des croyants. Si vous cherchiez à savoir qui il est, vous verriez qu’il était mon père et non le père d’aucune de vos femmes et qu’il était le généreux frère de mon cousin et non le frère d’aucun de vos hommes ! Vous verriez que sa descendance est une glorieuse descendance, que la paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille ! Oui, il est venu et a bel et bien accompli sa mission : il a éclairé les gens à la lumière de la Vérité, il s’est détourné du chemin des athées desquels il a frappé la tête et a serré le cou, afin qu’ils délaissent l’athéisme et mettent les pieds sur le chemin du monothéisme. Il a toujours invité les gens sur le chemin de Dieu en toute sagesse et par une exhortation saine et agréable. Il a brisé les idoles et a déstabilisé les orgueilleux jusqu’à la destruction de leur idéologie si bien qu’ils tournèrent les talons, et que la vérité put se manifester dans tout son carat avant que l’aube ne prit la place de la nuit ! Oui, à cette époque, vous étiez à deux doigts de tomber dans le précipice qui mène au feu de l’Enfer ; vous étiez comme une goutte d’eau pour l’assoiffé, comme une bouchée pour l’affamé, comme une flamme pour celui qui court à toute hâte à la recherche du feu et vous étiez écrasés sous les mains et les pieds ! Oui, à cette époque, vous buviez encore de l’eau souillée et croupie et vous vous nourrissiez encore de feuilles d’arbres ! Vous viviez dans le mépris et l’avilissement et vous étiez toujours envahis par la peur que votre ennemi puissant vienne vous voler et vous avaler ! Mais Dieu, le Très-Haut, vous a sauvés par les grâces de Mohammad (que la Paix soit sur lui). Après avoir vu un tel avilissement, un tel mépris et une telle impuissance, il se dressa contre les puissants et se mit à lutter contre les loups arabes et les gens du Livre indociles de Nazareth, chaque fois qu’ils ont voulu allumer le feu de la guerre, Dieu s’est empressé de l’éteindre. Chaque fois qu’apparaissait la corne des satans et que les athées avaient l’intention de fomenter quelque complot, mon père chargeait son frère ’Ali (Salut à lui) de s’y opposer et c’est ainsi que, par son intermédiaire, il réussissait à les dominer.
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