LES RECITS CORANIQUES Celle des seconds « Ceux qui ne croient pas en Allah et Ses messagers, et qui veulent faire distinction entre Allah et Ses messagers… » ( an- Nisâ,150 ) Et celle des derniers par « Ô gens du Livre, n’exagérez pas dans votre religion et ne dites d’Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie n’est qu’un Messager d’Allah » ( an-Nisâ171) b- Ce passage aborde des événements en rapport avec la prophétie de Musa, et les engagements à lui. Il rapporte aussi les entorses qu’ils commirent en déforment la doctrine et ses pratiques. A partir de ces deux remarques, nous déduisons que la Coran aspire là aussi à réaliser un objectif double, celui d’élucider deux vérités sociales et deux lois incidentes sur l’action humaine dans l’histoire. La première consiste à rappeler les gens du Livre vers la foi, pour leur permettre de réaliser grâce à la religion et à la loi islamiques, leurs desseins authentiques dans ce monde ici-bas et dans l’au-delà ; le Coran les invite donc à adopter une attitude distincte de celle du peuple de Musa, qui avait alors refusé la proposition d’entrer en Terre sainte, quoiqu’elle réponde à leur aspiration. Il leur offre donc une nouvelle occasion, celle de se convertir à l’Islam, pour se délivrer de l’égarement intellectuel, dogmatique et social dans lequel ils ont antérieurement sombré. Par conséquent, la concrétisation de ces fins suprêmes et de ces aspirations ainsi que la réalisation de la société parfaite ne peuvent s’effectuer qu’un suivant la voie de la croyance et de la vérité, tout en s’écartant du chauvinisme, de l’attachement aveugle aux habitudes et de la soumission aux passions et aux désirs. De plus, le Livre divin démontre que la victoire nécessite une volonté humaine ferme et un grand courage, qui permettraient de maîtriser la peur qui peut ronger la communauté. Quoique la présence d’une autorité raisonnable et d’un message approprié constituent des facteurs influents sur la victoire divine, elle demeure néanmoins insuffisante sans une volonté rigoureuse émanant de la communauté même. Ce qui explique la raison pour laquelle le Coran s’est contenté d’évoquer le comportement du peuple d’Israël, si influent pour la réalisation de cet objectif. Notons que cet épisode de l’histoire de Musa n’est traité nulle part ailleurs dans le Coran. 2- Dans la sourate al-Arâf, le passage débute par ces propos : « Puis après, Nous avons envoyé Musa avec Nos miracles vers Pharaon et ses notables. Mais ils se montrèrent injustes envers Nos signes. Considère donc quelle fut la fin des coirrupteurs » (Al-A’râf,103-171) Nous pouvons relever plusieurs constatations : a- Ce récit figure au sein d’une narration concernant plusieurs prophètes dont Nûh (59-64),Sâlih (73-79), Lût (80-84) et Shu’ayb (85-93) et dans laquelle sont rappelées à la foi, les démentis forgés par leurs adversaires et le châtiment infligé aux incrédules. b- Cet épisode de l’histoire figure dans le contexte coranique se rapportant au jour de la résurrection de toutes les créatures, qu’ils soient humains ou djinns. Cette scène apocalyptique montre certains en état de conflit et d’autres en réconciliation.
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