INTRODUCTION AU DEBATEt si une mention était faite, elle est tirée de mon livre "La Bible, est-elle la parole de Dieu ?". J'en ai fait envoyer environ dix mille à la ville, et je pense qu'ils sont disponibles. Je ne Ainsi, à propos de l'exemple qu'a donné mon frère, je vais le répéter. Ecoutez dans un des livres il est écrit que Salomon avait 4 000 crèches pour les chevaux, dans un autre qu'il avait 40000 crèches pour les chevaux. Entre 4 et 40 il n'y a que la différence d'un zéro. C'est que ce vous dites. Quant à moi, je dis, vous savez, mes cousins les juifs ne connaissaient pas le zéro quand ils écrivirent le livre. Ils ne le connaissaient pas. Ce sont mes frères arabes qui l'ont appris de mes pères en Inde et qui l'ont partagé avec le monde entier. Le zéro, les juifs ne le connaissaient pas. Ils l'ont écrit en mot: quatre: q-u-a-t-r-e en hébreu et quarante: q-u-a-r-a-n-t-e. Je dis en fait: Qui a fait la faute ? Dieu ou l'auteur ? On dit qu'il n'était pas à l'abri des fautes. Madame Elen G. White, vous voyez, c'est une cultiste, la prophéteuse du mouvement adventiste du 7ème jour dit, dans son commentaire de la Bible, qu'elle n'a pas de raison de mentir. Elle croit que la Bible est la parole inspirée de Dieu. Et pourtant elle dit que "La Bible que nous lisons aujourd'hui est le travail de nombreux copistes qui, dans la plupart des cas, ont accompli leur tâche avec une exactitude admirable. Mais les copistes n'ont pas été infaillibles, et Dieu très évidememment n'a pas jugé bon de les préserver totalement de l'erreur de transcription . Autrement dit, ceci est l'affaire de Dieu. S'il le juge bon, s'il veut faire quelque chose, il le fait, s'il ne le veut pas, il dit : "Allez au diable ! C'est votre affaire . Donc Dieu n'a pas jugé bon de les préserver des erreurs de transcription. Dans les pages suivantes de son commentaire, Mme White assure plus loin : "Je vis que Dieu avait spécialement protégé la Bible. Dieu avait spécialement gardé la Bible. Je me demande de quoi. Pourtant, à l'époque où il n'y avait que peu d'exemplaires de la Bible, des érudits avaient à plusieurs reprises changé les mots des manuscrits originaux. Ils avaient changé les mots, croyant simplifier, quant, en réalité, ils obscurcissaient ce qui était simple en l'orientant du côté de leur point de vue établi dicté par la tradition. De même, les témoins de Jéhovah. Ils ont publié une nouvelle traduction appelée Nouvelle Traduction Mondiale. Vous autres, orthodoxes, vous n'acceptez pas ça. Pourquoi ne le faites-vous pas ? Parce qu'ils ont leur propre tendance en fonction de leurs propres idées. Ils changent les mots de la même façon que les protestants l'ont fait. Il y a eu des gens qui croyaient que Jésus était Dieu et ils ont, d~s lors, changé les mots, nous disant donc que c'est ce qu'il s'est passé depuis le tout début. En ce qui concerne les 24 000 manuscrits dont vous vous vantez Frère Swaggart, il n'y en a pas deux qui soient identiques. Vos savants l'affirment. Comment arrivez-vous donc à savoir que ceci est la parole de Dieu et que cela ne l'est pas? Au vu de cela, quand vous ouvrez le livre - l'Injîl et la Thorah - dont vous parlez, voici comment commencent Marc et Matthieu. Dans votre version, celle du roi James, il est question de l'Evangile selon Saint Matthieu, de l'Evangile selon Saint Marc, de l'Evangile selon Saint Luc, de l’Evangile selon Saint Jean. Je demande pourquoi : à chaque fois selon ? Que veulent-ils dire ? J’ai ici le livre de Frère Swaggart intitulé " L’homosexualité, ses causes et ses remèdes " par Jimmy Swaggart ou simplement Jimmy Swaggart. Il ne dit pas "selon Jimmy Swaggart". Pourquoi, dans le livre de Dieu, trouve-ton tous ces "selon" ? Vous savez pourquoi ? Parce que Matthieu n’a pas signé de son nom. ainsi que Luc, Marc et Jean. Ces livres sont reconnus comme étant des livres anonymes attribués à Dieu.Quant à moi, je dis Ceci n’est pas l’Injîl. Vous voyez, même dans vos traductions arabes de ces livres, on lit “ Injîl Matti †signifiant l’Evangile de Matthieu. Le mot “ Injîl †est utilisé “ Injîl †“ Murqus â€, “ Injîl Lûqa â€, “ Injîl Yûhanna â€. Ce à quoi nous croyons est l’Evangile de Jésus, ce qu’il a prêché. Voilà ce en quoi nous croyons comme venant de Dieu. Quand vous regardez ces livres — Matthieu, Marc — ils représentent l’Injîl des évangiles de Matthieu, Marc. Mieux que les gens, nous croyons en l’Evangile de Jésus. C’est lui qui l’a prêchée. Et Matthieu dit qu’il se rendit dans tel endroit et qu’il prêcha l’évangile. Marc, Luc et Jean firent de même. Quant à moi, je dis Jésus avait-il un livre sous le bras ? Avait-il un livre sous le bras. Non ! Tout ce qu’il a prêché venait de Dieu. Voilà ce en quoi nous croyons. Si vous pouvez produire un document appelé “l’Evangile de Jésusâ€, nous serions très heureux de le reconnaître comme tel, de chercher à vérifier s’il vient de Dieu, et de l’accepter en tant que tel. Mais ce que vous avez, Matthieu, Marc, Luc et Jean, et Jimmy Phillips, chanoine à la cathédrale de ichester, en Angleterre, dit dans la préface de son ouvrage “The anglican church†(L’église anglicane), à la page 7, à propos de Matthieu “ Une tradition ancienne a attribué cet évangile à l’apôtre Matthieu. (C’est ce que les gens disent). Mais les savants, aujourd’hui, rejettent presque tous ce point de vueâ€. Quels savants ? Les savants juifs, les savants hindous, les savant musulmans ? Pas du tout. Ce sont les savants chrétiens, parmi les plus éminents, soutenus en cela par cinquante confessions qui disent que ce n’est pas Matthieu qui a écrit l’Evangile de Matthieu. Ils disent que: “ L’auteur que nous pouvons encore, par commodité, appeler Matthieu â€. Pourquoi “ par commodité †? Parce qu’au lieu que ce soit moi qui vous le dise, référons-nous au premier livre du Nouveau Testament, chapitre 9, verset 9, le premier livre du Nouveau Testament, chapitre 5, verset 17. Je vous fais perdre votre temps, et le mien aussi. Je dis donc : Matthieu chapitre 9 verset 9, Matthieu chapitre 5 verset 17 (par commodité, j’utilise le nom de Matthieu). Ils ont donc dit que l’auteur a simplement tracé à nouveau le mystérieux “ q †entre guillemets, qui représente le mot allemand “ Quella †qui veut dire “ source â€. Et ces sources auraient pu être un recueil de traditions orales. L’auteur aurait utilisé, en toute liberté, l’Evangile de Marc. Pour parler comme un maître d’école, il aurait largement copié sur Marc. Matthieu, un témoin oculaire et auditif de ce qui s’est passé auprès de Jésus; un de ses disciples, de ses apôtres qui va copier un livre vieux de dix ans qui ne se trouvait pas là . A quoi cela rime-t-il ? Un homme avec un témoin oculaire et un témoin auditif? Un compagnon de Jésus ! Et vous dites que c’est la parole de Dieu!
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