La liberté selon l'Imam Ali (as)



2. Ce droit a été donné à l’homme par Dieu.

3. Le droit de la liberté est un sine qua non de la vie de l'homme. Il provient du fait de la création de l'homme. Il faut dire que, basé sur le premier texte, l'homme devrait essayer d'accomplir la liberté morale et spirituelle et de se libérer de ses désirs sensuels pour ne pas devenir esclave de ses désirs charnels. En considérant le deuxième texte, on peut dire que cette liberté politique et sociale est le droit de tous les gens, et qu'ils sont également libres de déterminer leur destin. Dans un autre sens, personne n’a le droit de prendre les autres pour esclaves ou captifs.

4. A partir du fait que Dieu a créé les gens libres, il n'est pas convenable ni désirable pour eux de devenir les esclaves des autres. Ils ne devraient être asservis ni intrinsèquement ni extrinsèquement. La première tradition de l'Imam Ali (as) a été citée ci-dessus pour empêcher toutes formes intrinsèques d'esclavage et le second est pour empêcher toutes formes extrinsèques. Les gens devraient accomplir leur propre actualisation. Ils devraient non seulement se connaître eux-mêmes mais aussi leurs valeurs et mérites pour organiser leurs vies. Ce sont les points qui peuvent être déduits sur les paroles de l'Imam Ali (as).

2. La liberté et la Foi

 Partout dans l’histoire, des points de vues différents et quelquefois contradictoires ont été donnés en respectant le rapport entre « Dieu Â» et « liberté Â» ou entre « religion Â» et « liberté Â». Quelques philosophes et théologiens ont considéré ces deux concepts totalement incompatibles et contradictoires ; alors que d'autres ont envisagé le monothéisme et la liberté comme logiques et conciliables. Ces derniers ont considéré la liberté comme l'essence même du monothéisme.

 Le premier groupe croit que la croyance en Dieu et la liberté sont mutuellement exclusives, pouvant être divisés plus tard en deux sous-groupes. Les membres du premier groupe choisissent Dieu au sacrifice de la liberté parce qu'ils croient que les deux ne peuvent pas être compatibles. Cependant, les membres du deuxième groupe choisissent la liberté et ont mis Dieu de côté. Nietzsche, par exemple, croit que le concept de Dieu a été le plus grand ennemi de l'homme. Il argumente que le pouvoir de raisonnement de cet homme, son indépendance, et son espoir pour le futur appelle l’incrédulité en Dieu.([16])

 

Une autre illustration de ce point est donnée par Jean Paul Sartre, existentialiste contemporain. Il a dit, « La dénégation d'un Tout Sachant Créateur est la condition préalablement logique et la condition intellectuelle pour la parfaite liberté de l'homme. Â»([17])

 

De tels commentaires faits par des penseurs occidentaux proviennent des spéciales histoires et cultures occidentales et comme le professeur et Martyre Motahhari (Que la Miséricorde de Dieu soit sur lui) l’a divulgué, c’est que, en Europe, le sens de Dieu a été relevé avec les questions de despotisme politique et de liberté publique au lieu de liberté individuelle. Les occidentaux ont toujours pensé que s’ils croient en Dieu, ils doivent accepter aussi le despotisme de leurs autorités suprêmes, admettre qu'ils n'ont pas de droits, et que leurs souverains n'ont pas de responsabilités. Ils pensent alors que, s’ils croient en Dieu, leurs dirigeants pourront prendre la responsabilité et être responsables uniquement de la relation envers Dieu et non pas de la relation envers les individus. Par conséquent, ils pensent que la croyance en Dieu entraîne l'acceptation de suppressions sociales ou d’autorités sans limites. Ils maintiennent qu'ils doivent nier Dieu s’ils veulent avoir la liberté sociale. C'est pourquoi les occidentaux ont préféré choisir la liberté sociale.([18])



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