Nahj al-Balaghah, une Å“uvre éternelle et universelle« Ùˆ إنâ€Ù‰ لأطيل التعجّب من رجل يخطب ÙÙŠ الØرب بكلام يدّل علي أن طبعه مناسب لطباع الأسود Ùˆ النمور Ùˆ أمثالهما من السباع الضارية ثم يخطب ÙÙŠ ذلك الموق٠بعينه إذا أراد الموعظة بكلام يدل علي أن طبعه مشاكل لطباع الرهبان لابسى Ø§Ù„Ù…Ø³ÙˆØ Ø§Ù„Ø°ÙŠÙ† لم يأكلوا Ù„Øماً Ùˆ لم يريقوا دماً Ùتارة يكون ÙÙŠ صورة بسطام‌بن‌قيس الشيبانâ€Ù‰ Ùˆ عتيبة‌بن‌الØارث اليربوعâ€Ù‰ Ùˆ عامر‌بن‌الطÙيل العامرى Ùˆ تارة يكون ÙÙŠ صورة سقراط الØبر اليونانâ€Ù‰ Ùˆ يوØنا المعمدان الإسرائيلى Ùˆ المسيØ‌بن‌مريم»([29]) « Je suis très étonné du comportement d’un homme qui, dans le champ du bataille, fait un discours qui témoigne de sa nature de lion, brave et courageux, alors que ce même homme, lorsqu’il décide de donner des conseilles et des maximes, fait sortir de sa bouche des paroles qui ressemblent à celles des moines vivant dans les couvents et qui, ayant une nature douce et tranquille, n’a égorgé jamais d’animal et n’a jamais mangé la chair. Ce même homme s’incarne parfois dans le visage de Bostam ibn Gheys et Atibah ibn Haris et Amir ibn Tofayl et parfois il se transfigure dans le visage de Socrate, le savant ou bien Yu-Hanna ou encore Jésus-Christ, le fils de Marie. »([30]) Dans un autre long discours, Ibn Abi al-Hadid a dit : «ÙسبØان‌ من Ù…Ù†Ø Ù‡Ø°Ø§ الرجل هذه المزايا النÙيسة Ùˆ الخصائص الشريÙØ© أن يكون غلام من أبناء عرب مكة ينشأ بين أهله لم يخالط الØكماء Ùˆ خرج أعر٠بالØكمة Ùˆ دقائق العلوم الإلهية من Ø£Ùلاطون Ùˆ أرسطو Ùˆ لم يعاشر أرباب الØكم الخلقية Ùˆ الآداب النÙسانية لأن قريشا لم يكن Ø£Øد منهم مشهورا بمثل ذلك Ùˆ خرج أعر٠بهذا الباب من سقراط Ùˆ لم يرب بين الشجعان لأن أهل مكة كانوا ذوي تجارة ولم يكونوا ذوى Øرب وخرج أشجع من كل بشر مشي علي الأرض»([31]) « Allah soit loué, qui a offert à cet homme exemplaire, tant d’avantages précieux, comment est-ce possible qu’un jeune arabe de la Mecque qui a vécu seul dans cette ville et qui n’avait aucun rapport avec les philosophes, a pu avoir plus de connaissances que Platon et Aristote dans le domaine de la science et de la théologie; il ne fréquentait aucun des savants du domaine de la morale et du mystici-sme et pourtant il était supérieur à Socrate. Il n’était pas élevé parmi les courageux, car, les habitants de la Mecque ne s’occupaient que de commerce et non pas de la guerre et pourtant il était le plus courageux des hommes sur terre. » Le célèbre écrivain et le grand guide spirituel sunnite, Cheikh Mohammad Abdah, a écrit sur ce point de belles phrases qui sont très expressives et évidentes : «Au moment de la lecture de Nahj al-Balaghah, lorsque je finissais une section pour en commencer une autre, j’avais le sentiment que les paysages changeaient. Parfois je me trouvais dans un monde où les plus profondes significations, portant les plus belles parures de phrases,se tournaient autour des âmes purifiées et s’approchaient des cÅ“urs vertueux et purs, en leur montrent la Voie Droite et le chemin qui touche au but final. Elles leur interdisent les péchés et les orientent vers les chemins de la perfection et du savoir. Parfois je vois, à travers les pages de ce livre, des visages en colère qui, tous, à mains armées,sont prêts à attaquer l’ennemi.Ces figures, de fin de guerre, occupant facilement les cÅ“urs prêts à se convertir, pénètrent sans la moindre difficulté dans les souvenirs mais en même temps, effacent de toute leur puissance, de faux rêves et des pensées perverties. Parfois, Nahj al-Balaghah se sépare des aspects divins, s’approche de l’âme humaine et s’unit à elle et comme une raison lumineuse qui n’a aucune ressemblance aux créatures terrestres, fait sortir l’âme humaine des obscurs rideaux de la nature et l’oriente vers le Monde Supérieur et après avoir fait détacher les hypocrisies et les fautes, il le fait séjourner dans l’Au-delà . Quelquefois à travers la lecture de Nahj al-Balaghah, j’entends de mes propres oreilles des maximes et des sentences qui s’adressent aux savants et aux directeurs de société, leur montrant la Voie Droite, leur interdisant les fautes et les orientant dans les cas où règne le doute, les dirigeant précisément dans les cas politiques et leur apprenant les meilleures leçons dans le domaine de la pensée, de la sagacité et du gouvernement. »([32]) Conclusion Réfléchissant sur ce qui a été dit dans cet article, on peut conclure que Nahj al-Balaghah est un livre complet qui englobe l’explication de nombre de problèmes moraux, sociaux, politiques et culturels. Dans tous ces cas, on peut profiter de ce livre précieux. Le résultat de la lecture attentive de cette Å“uvre sera la connaissance de la pensée et de la personnalité de créature humaine. Donc, cet ouvrage vénérable mérite de pénétrer dans la vie des chercheurs de Vérité et de ceux qui veulent atteindre le salut éternel. En profitant des orientations précieuses de l’Imam Ali (as), ils doivent introduire cet ouvrage dans tous les domaines de leur vie et vivre avec lui. Nous allons terminer cet article par une phrase du savant défunt Kho’ee : « Quand l’Imam Ali (as) commence une discussion dans son livre, il ne s’occupe d’aucun autre sujet ; ainsi, les gens qui n’ont pas assez de renseignements sur l’histoire de sa vie, pensent que l’Imâm (as) a passé toute sa vie de recherche sur le seul sujet de cette discussion. »([33]) |