L’Hérésie WahhabiteSaoud" Ed P.M. Faure 1983). C'est avec cet argent que l'Irak a obtenu les avions Dassault F. 1 et super-Etendard équipés de missiles Exocet livrés par la France... "Le royaume finance les troupes soudanaises et égyptiennes, jointes au combat contre la République islamique" (Revue "EL QODS" n. 1 du 12.8.83). Après l'Irak, viennent l'Egypte et la Syrie qui reçoivent chaque année 2 milliards de dollars chacune, pour le développement de leur armée. Ensuite viennent le Soudan et la Somalie; plusieurs millions de dollars; en argent liquide et en matériel, sont dépensés pour soutenir le front de libération Erytheréen. Le Maroc et la Mauritanie sont secourus contre le Polisario. Le Zaïre lui aussi a reçu 50 millions de dollars lors de la guerre du Shaba. C'est seulement en fin de liste que viennent les pays menacés par la famine : Mali, Ouganda, Niger, Sénégal... Mais, en vérité, l'aide consacrée à ces pays est plutôt destinée à contrecarrer les mouvements islamiques engagés c'est pourquoi l'Arabie Saoudite finance les organisations islamiques corrompues; même la Fondation lèopold Sedar Senghor reçoit une aide 'financière des "AL SAOUD". Ces dizaines de milliards de dollars consacrés à l'aide, ne constituent qu'une infime partie de la masse monétaire qui alimente les organismes à caractère arabe (le panarabisme) relevant de la ligue arabe tels que le fonds arabe spécial d'aide à l'Afrique, le fond d'assistance technique en Afrique, le fond de l'OPEP, le fond de développement économique et social etc... ou les institutions financières à caractère "islamique" dont les principes de fonctionnement sont loin de tenir compte de la Charia : Voir encadré, la lettre de Mme Catherine Lucas du "Monde Diplomatique" avril 1985. Mais le plus grave et le plus paradoxal est le rôle joué par les "AL SAOUD" au niveau des institutions de Bretton Woods. DES INTERROGATIONS QUI MERITENT REPONSES. Le système financier islamique A propos de l'article de M. Mamadou Kane : "Qu'attendre du système financier islamique ?" paru dans le Monde diplomatique de février 1985, M Catherine Lucas, auteur d'un ouvrage à paraître sous le titre : Au nom de l'islam, la doctrine politique et économique des fondamentalistes, nous adresse une lettre dont voici les principaux passages : II y a plusieurs phénomènes surprenants dans l'apparition des banques islamiques :
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