L’Hérésie WahhabiteAdam (a.s.) prit le noble Prophète de l'Islam, "Mohammad", (a.s.s.) comme intercesseur auprès de Dieu quand il se trompa et mangea du fruit de l'arbre interdit, à la suite de quoi Dieu lui ordonna de quitter le Paradis. Adam vit, inscrit sur le Trône et les portes du Paradis, le nom de "Mohammad", alors il demanda à qui appartenait ce nom. Il lui fut répondu que Mohammad serait un de ses descendants, le plus béni et le mieux considéré de Dieu, et Dieu (louange à Lui) lui dit : "C'est grâce à lui que je t'ai crée." Adam alors supplia Dieu en disant : "Ô mon Dieu ! Je te supplie par mon fils Mohammad, la meilleure de tes créatures aie pitié de moi". Parmi les Oulémas qui réfutèrent les idées d'ibn Abdul-Wahab, se trouvait son grand maître le cheik Mohammad ibn Soleiman Aikordi dont nous ne citerons que quelques mots relatifs à l'hérésie d'ibn Abdul-Wahab; il dit : "Ô ibn Abdul-Wahab ! Je te conseille d'avaler ta langue et de ne plus traiter les musulmans de polythéistes et d'idolâtres. Si tu entends quelqu'un associer d'autres divinités à Dieu et croire qu'il y a d'autres forces qui peuvent actuer de façon tout à fait indépendante de la volonté de Dieu, tu dois lui montrer le vrai chemin et le guider vers la vérité en avançant des preuves concrètes et en lui faisant comprendre que les intercesseurs ne peuvent agir en dehors de la volonté de Dieu. Après quoi, s'il s'entête, tu pourras le traiter d'incrédule. Tu n'as pas le droit de traiter tous les musulmans d'incrédules quand, toi-même, tu es sorti de sur le chemin de l'Islam et mérites davantage d'être traité d'incrédule puisque tu es un marginal par rapport à la communauté musulmane, ayant choisi une autre voie que celle de la majorité des croyants. Dieu (louange à Lui) dit dans le saint Coran : "Quant à celui qui se sépare du prophète après avoir clairement connu la vraie direction, et qui suit un chemin différent de celui des croyants : nous nous détournerons de lui; comme il se sera détourné de lui-même, nous le jetterons dans la Géhenne : quelle détestable fin". S. 4, v. 115. Pour ce qui est de se rendre sur la tombe du Prophète Mohammad (a.s.s.), Ô ibn Abdul-Wahab, cesse de traiter ceux qui se rendent sur la tombe du Prophète d'incrédules et de mushrikins (polythéistes), carjetrouveque ton comportement à leur égard va à rencontre de la vérité et de la Sunna du noble Prophète elle-même. En effet, tes prédécesseurs et les compagnons du Prophète se rendaient régulièrement, avec amour et enthousiasme sur la tombe du Prophète (a.s.s.); nombre de hadiths, rapportés du Prophète, incitent les musulmans à se rendre sur la tombe du Prophète car cela leur sera des plus bénéfiques. Parmi ces hadiths citons : 1- Abo Horeirah rapporte que le noble Prophète (a.s.s.) a dit : "Celui qui me rendra visite après ma mort, est comme celui qui m'aura rendu visite de mon vivant." 2- Abdullah ibn Omar rapporte que le noble Prophète a dit : "Celui qui accomplit le pèlerinage et ne se rend pas sur ma tombe, est comme celui qui manque à ses devoirs envers moi." 3- "Rendez-vous au cimetière, car il vous fera vous rappeler de l'au-delà ." 4- Sahih Musiim rapporte de Aicha un hadith du Prophète (a.s.s.) dans lequel il dit : "Mon Seigneur m'a ordonné de me rendre au cimetière de "Bakie" afin d'implorer son pardon pour les croyants qui y sont enterrés." Aicha lui demanda : "Ô messager de Dieu, que dois-je dire lorsque je me trouve dans le cimetière des musulmans ?" Le Prophète lui répondit : Dis : "Que la paix soit sur vous, Ô les croyants qui habitez ces tombes; que Dieu vous soit miséricordieux. Nous vous rejoindrons, si Dieu le veut."
|