LE PROPHÈTE MOÃSE (PSL)Malgrأ© l'أ©tendue des flأ©aux, Pharaon et ses proches n'abandonnأ¨rent pas leurs pratiques polythأ©istes. Les deux miracles de Moأ¯se (sa main qui apparut blanche et son bأ¢ton qui se transforma en serpent) n'eurent aucun effet sur leur zأ¨le Ø£ pratiquer la religion superstitieuse de leurs ancØ£Ú¾tres. Ils avaient, en rأ©alitأ©, affirmأ© qu'ils ne croiraient pas en lui, mØ£Ú¾me si Moأ¯se produisait un nouveau miracle: Ils dirent: "Quel que soit le miracle que tu nous apportes pour nous fasciner, nous ne croirons pas en toi." (Coran, 7: 132) Afin de leur faire goأ»ter les tourments de la vie ici-bas, Dieu leur infligea une sأ©rie de calamitأ©s semblables Ø£ "… des signes explicites…" (Coran, 7: 133). La premiأ¨re d'entre elles fut la sأ©cheresse qui rأ©duisit notoirement la production des produits agricoles.
Le systأ¨me agricole أ©gyptien dأ©pendait du Nil. C'est pourquoi les variations des conditions naturelles affectaient peu les rأ©coltes. Lors des saisons les plus chaudes et les plus sأ¨ches, le fleuve abondait en eau provenant de l'intأ©rieur de l'Afrique. Or, l'arrogance et la fiertأ© de Pharaon et de son entourage atteignirent des proportions telles que Dieu leur infligea la sأ©cheresse. Cette sأ©cheresse dأ©mentit les paroles de Pharaon lorsqu'il dit: "أ†mon peuple! Le royaume d'أ‰gypte ne m'appartient-il pas ainsi que ces canaux qui coulent أ mes pieds? N'observez-vous donc pas?"(Coran, 43: 51) Cependant, au lieu de revenir sur le droit chemin, les mأ©crأ©ants accusأ¨rent Moأ¯se et les enfants d'Israأ«l d'أھtre la cause de la disette. Ils en أ©taient persuadأ©s car la religion de leurs ancأھtres les prأ©disposait أ ce genre de superstitions. Leurs souffrances ne faisaient que dأ©buter avec la sأ©cheresse. Ils allaient أ©galement subir d'autres calamitأ©s: Nous avons alors envoyأ© sur eux l'inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles et le sang comme signes explicites. Mais ils s'enflأ¨rent d'orgueil et demeurأ¨rent un peuple criminel. (Coran, 7: 133)
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