LE PROPHÈTE JOSEPH (PSL)



L'attitude du Prophأ¨te Joseph est un exemple de soumission Ø£  la volontأ© de Dieu et d'intelligence. La plupart des gens ignorants s'أ©nervent facilement quand ils entendent la moindre parole blessante profأ©rأ©e contre eux et rأ©agissent d'une maniأ¨re أ©motive. Et pourtant, le Prophأ¨te Joseph garda ses pensأ©es secrأ¨tes, comme le verset nous le dit, en d'autres mots, il ne fit pas connaأ®tre ses sentiments intimes aux autres.

Les أ©vأ©nements qui s'en suivirent sont racontأ©s ci-dessous:

Ils dirent: "أ” Al â€کAziz, il a un pأ¨re trأ¨s vieux; saisis-toi donc de l'un de nous, Ø£  sa place. Nous voyons que tu es vraiment du nombre des gens bienfaisants." Il dit: "que Dieu nous garde de prendre un autre que celui chez qui nous avons trouvأ© notre bien! Nous serions alors vraiment injustes." Puis, lorsqu'ils eurent perdu tout espoir [de ramener Benjamin] ils se concertأ¨rent en secret. Leur aأ®nأ© dit: "Ne savez-vous pas que votre pأ¨re a pris de vous un engagement formel au nom de Dieu, et que dأ©jØ£  vous y avez manquأ© autrefois Ø£  propos de Joseph? Je ne quitterai point le territoire, jusqu'Ø£  ce que mon pأ¨re me le permette ou que Dieu juge en ma faveur, et Il est le Meilleur des juges." (Sourate Joseph: 78-80)

On peut constater que l'un des frأ¨res eut plus de conscience que les autres. De fait, une situation similaire s'أ©tait produite du temps oأ¹ ils avaient jetأ© Joseph dans le puits et la plupart de ses frأ¨res voulaient le tuer, sauf l'un des frأ¨res qui avait proposأ©:

Ne tuez pas Joseph, mais jetez-le si vous Ø£Ú¾tes disposأ©s Ø£  agir, au fond du puits afin que quelque caravane le recueille. (Sourate Joseph: 10)

Il se peut que ce soit le mأھme frأ¨re qui soit intervenu dans les deux cas mais Dieu seul le sait. Ce qu'on peut comparer ici, c'est un tempأ©rament humain intأ©ressant; un tempأ©rament qui comprend avec sa conscience que ce qui l'entoure est mal, mais qui ne peut pas s'أ©lever suffisamment contre ces أ©vأ©nements et qui n'est capable de faire qu'une maigre opposition. Bien que ce soit un modأ¨le bien plus positif que les gens cruels sans aucune conscience, c'est encore largement insuffisant comparأ© au caractأ¨re d'un croyant sincأ¨re.

Le caractأ¨re d'un croyant est tel qu'il requiert une intervention prompte et immأ©diate quand il voit un comportement contraire Ø£  la religion de Dieu, ou empreint de cruautأ© ou de manque de conscience. Le croyant n'est jamais impuissant, il ne tombe jamais dans "la psychologie de groupe" ou sous l'influence de la majoritأ© cruelle qui l'entoure et ne fait jamais de compromis sur ce qui est bien. Il ne dأ©vie jamais du chemin de Dieu, mØ£Ú¾me si tout le monde autour de lui le fait.

La conversation entre les frأ¨res du Prophأ¨te Joseph est relatأ©e dans le Coran en ces termes:

Retournez Ø£  votre pأ¨re et dites: "أ” notre pأ¨re, ton fils a volأ©. Et nous n'attestons que ce que nous savons. Et nous n'أ©tions nullement au courant de l'inconnu." "Et interroge la ville oأ¹ nous أ©tions, ainsi que la caravane dans laquelle nous sommes arrivأ©s. Nous disons rأ©ellement la vأ©ritأ©." Alors [Jacob] dit: "Vos أ¢mes plutأ´t vous ont inspirأ© [d'entreprendre] quelque chose!... Oh! Belle patience. Il se peut que Dieu me les ramأ¨nera tous les deux. Car c'est Lui l'Omniscient, le Sage." (Sourate Joseph: 81-83)

En examinant le rأ©cit de prأ¨s, on voit bien que les frأ¨res croyaient vraiment que leur jeune frأ¨re avait commis un vol. Nأ©anmoins, comme nous l'avons dأ©jØ£  mentionnأ©, c'est une grave erreur de penser en ces termes. Ils auraient dأ» savoir qu'un croyant ne ferait jamais, au grand jamais, une telle chose, et ils auraient dأ» penser le meilleur de leur frأ¨re et supposer qu'il y avait erreur sur la personne. En fait, le Prophأ¨te Jacob se comporta exactement comme on peut l'attendre d'un croyant. Il n'admit jamais la possibilitأ© que son fils pأ»t Ø£Ú¾tre un voleur puisqu'il savait qu'il أ©tait un croyant sincأ¨re et qu'il craignait Dieu. Parallأ¨lement Ø£  cela, comme il savait que ses autres fils avaient une morale bien أ©loignأ©e de la religion, il refusa de leur faire confiance et supposa que leurs transactions peu scrupuleuses أ©taient Ø£  la base de ce problأ¨me, qu'il y avait fourberie de leur part.



back 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 next