L'Au-delÃD’après l’imam Khomeynî(qs) in Al-Arba‘ûna Hadîthann, le 28e Hadîth Liqâ’-llâhi (pp512-513) De la mort à la tombe Il est rapporté du Messager(s) de Dieu : « Ô Omar, comment tu seras quand tu mourras ! Tes gens s’empareront de toi ; ils couperont pour toi trois coudées de drap et un peu plus. Ensuite, ils reviendront à toi, ils te laveront, te mettront ton linceul et t’embaumeront. Ensuite ils te porteront jusqu’à te déposer [dans une fosse]. Ils jetteront de la terre sur toi puis t’enterreront. Ensuite ils se retireront. C’est alors… » (rapporté par le savant fayd al-Kashânî in al- Mahajja al-Baydâ’ vol.8p229) « Quand le mort est porté dans son cercueil, son âme vole au-dessus du cercueil en disant : « Ô ma famille ! Ô mes enfants ! Que la vie ne se joue pas de vous comme elle s’est jouée de moi. J’ai ramassé les biens de leurs sources licites et illicites, puis je les ai laissés à d’autres. L’usage est pour eux et les conséquences pour moi. Prenez garde de subir le même sort que le mien. » selon un propos du Prophète(s) » (Bihâr vol.3 p137) Il est rapporté du Messager(s) de Dieu : « Le mort sait (est conscient de) celui qui le lave, le porte, l’enterre, et le fait descendre dans sa tombe. » (al-Kâfî, vol.1 p219 H1) « Aie pitié de mon dépaysement, dans ce monde ici-bas, de mon affliction au moment de la mort, de ma solitude dans ma tombe, de mon isolement dans ma sépulture, et quand je serai ressuscité pour le Jugement devant Toi, de l’humiliation de ma position. Pardonne-moi les actes qui ont été cachés aux hommes et maintiens [Ta Dissimulation] sur ce que Tu m’as déjà couvert. Aie pitié de moi, sur mon lit de mort, les mains de mes bien-aimés me retournant, sois Condescendant à mon égard quand je serai allongé sur le lavoir, [le corps] retourné par un ami pur, attendris-Toi sur mon sort quand je serai porté, les proches passant aux extrémités de mon cercueil, sois Généreux quand, transporté, je serai déposé dans la fosse, seul, avec Toi. Aie pitié de mon dépaysement dans cette nouvelle demeure [la tombe] pour ne pas me familiariser à autre que Toi. » (Passage de l’invocation d’Abû Hamzeh ath-Thumâlî)
|