L'Au-delÃ{Et nous n’avons attribué l’immortalité à aucun homme avant toi. Est-ce que, si tu meurs, eux sont éternels ? Toute âme va goûter la mort.} (34-35/XXI) C’est-à -dire comment peuvent-ils prétendre à l’éternité en ce monde alors que la nature de ce monde est d’être éphémère ? Le Prince des croyants(p) dit : « Ô vous les gens, nous avons été créés ainsi que vous pour subsister, non pour disparaître, mais vous vous déplacez d’une demeure à une autre. » (in al-Irshâd, d’al-Mufîd p127) Et il(p) dit à son fils : « Ô mon fils, sache que c’est pour l’Au-delà que tu as été créé et non pour ce monde ici-bas. » (in Nahja al-Balâgha- Hikam 264) Ainsi ce monde est passager et éphémère alors que l’autre monde a cette particularité d’être permanent, éternel. Il est notre monde réel pour lequel nous avons été créés, correspondant à notre nature originelle. *Est-on assuré de ce que l’on va trouver dans l’autre monde ? {L’ivresse de la mort arrive avec la Vérité. Voilà ce dont tu t’écartais.} (19/L). Si la mort n’est qu’un passage, un voyage de plus vers notre demeure véritable, conforme à notre réelle nature, pourquoi en avons-nous peur ? Parce qu’elle nous prend par surprise ? par instinct de survie de rester (et maintenir l’espèce) ? par crainte de perdre ce qui a été acquis durant notre vie ? par appréhension de ce qui va se passer après, que l’on ne connait pas ? par peur des comptes ? Le Prince des croyants(p) disait : « Aujourd’hui les actes sans jugement et demain le jugement sans actes. » (in Nahja al-Balâgha- Hikam 41) Pas de rattrapage possible.. Alors, « Crains Dieu dont la Rencontre est inévitable, en dehors Duquel, il n’y a pas de fin pour toi. » (in Nahja al-Balâgha- Hikam 245) Dans ce cas la meilleure assurance est de « multiplier l’évocation de la mort. Le Messager de Dieu(s) disait : « Multipliez l’évocation de la mort, car cela anéantit les plaisirs. » Et sachez que ce qu’il y a après la mort est pire que la mort pour celui à qui Dieu n’a pas pardonné et n’a pas fait miséricorde. » (du Prince des croyants(p), de Ses recommandations à Mohammed fils d’Abû Bakr ,in Bihâr al-Anwâr, vol. 33, p545) Où l’Ange de la mort nous emmène-t-il ?
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