Le principe de la justice sociale selon la Famille du Prophète (saw)L’Imâm Ali (as) a présenté ainsi la société dépourvue de justice : «يأتى علي الناس زمان عضوض يعض الموسر Ùيه علي ما Ùâ€Ù‰ يديه ولم يؤمر بذلك قال الله سبØانه: «ولا تنسوا الÙضل بينكم»،([13]) «تنهد Ùيه الاشرار Ùˆ تستذل الاخيار. Ùˆ يبايع المضطرون Ùˆ قد نهي رسول الله عن بيع المضطرين»([14]) « Nous avons, en face de nous, une époque difficile à supporter, une époque où les riches gardent leurs biens matériels entre leurs dents tandis que Dieu ne leur a pas donné un tel ordre. Dieu a dit : « …n’oubliez pas votre faveur mutuelle… ». Pendant ce temps, on traite les gens de mauvais comportement comme les bonnes personnes vertueuses tandis que les véritables vertueux sont, en fait, méprisés. Les gens misérables vendent forcément leur vie à vil prix et les riches en achètent et tout cela se fait alors que le Prophète a interdit les gens à faire une telle transaction commerciale.» Si la justice ne s’établissait pas, l’oppression, la violence et le pillage régneraient sur la société. Dans une telle atmosphère, les valeurs morales, la vertu et les qualités supérieures de l’homme seront oubliées. La vie sera violente et difficile. Les riches pressent ce qu’ils possèdent entre leurs dents, ils seront avides à posséder ce qu’ils n’ont pas. Les misérables, supportant l’injustice, subissent n’importe quelle sorte de transaction commerciale. Ils achètent à prix élevé, vendent à vil prix et ainsi leur vie sera pillée. Dans une telle société, les gens vils trouvent une haute place et, en revanche, les bonnes personnes sont méprisées. Les hommes qui possèdent les qualités supérieures et la vertu sont rejetés tandis que les gens vils se trouvent directeurs de toutes les affaires. Tout cela est le signe de la déchéance des valeurs, de la dégradation et de l’abaissement moral. La pire des sociétés est celle qui admet ces facteurs qui produisent la décadence et dont le peuple ne se révolte pas pour établir la justice ; le peuple qui réprime les chercheurs de justice est un peuple vil. L’Imâm Kazim (as) raconte selon le Messager de la justice : «بئس القوم قوم لا يقومون لله تعالي بالقسط، بئس القوم قوم يقتلون الذين يأمرون الناس بالقسط Ùâ€Ù‰ الناس»([15]) « Le peuple qui, pour faire régner la justice, ne s’insurge pas pour Dieu sera un peuple vil, le peuple qui assassine ceux qui commandent la justice entre autres sera un peuple indigne. » La valeur d’une société sera mesurée par le nombre des gens qui cherchent à établir la justice. La société dans laquelle on ne défend pas le droit du faible n’a aucune valeur ; la société où l’on ne peut pas parler de la justice est une société corrompue. L’Imâm Ali (as) a dit sur ce point : « J’ai entendu plusieurs fois le Messager de Dieu dire : «Ùانâ€â€Ù‰ سمعت رسول الله يقول Ùâ€Ù‰ غير موطن: لن تقدس امة لا يؤخذ للضعي٠Ùيها Øقه من القوى غير متتعتع»([16]) « Si une Nation n’établit pas la justice en faveur des faibles et contre les tyrans, et le fait sans prétexte et sans angoisse, elle ne sera jamais sauvée. » La justice et la servitude La justice sociale occupe une place très importante. C’est pourquoi elle est considérée, par Dieu, comme le but de la mission prophétique des Messagers :
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