La méthodologie sur la façon de débattre selon la Famille du ProphèteDe la même façon, lorsque l'Imam a compris que Abi Ibn al-Awja croyait qu'Allah était absent, il s'est opposé à lui sévèrement. L'Imam lui a dit: « Malheur à toi ! (une expression d'avertissement et de prudence en arabe) Comment Allah le Tout-puissant peut être absent lorsqu’Il est Omniprésent, lorsqu’Il observe toutes Ses créatures tout le temps, et lorsqu’il est près de l'homme comme sa veine([16]) ». 9. Réfuter l’analogie et le jugement personnel au moyen du Coran et des Hadiths. Après la propagation de l'Islam, différentes dénominations ont été formées et par conséquent, ont aidé à faire augmenter différentes et complexes lignes de pensée. Ces différences ont causé beaucoup de confusions qui ne pouvaient pas être résolue d'après beaucoup de textes religieux. Par conséquent, les gens ont dû faire référence à des sources autres que le Noble Livre et les pratiques du Prophète (saw). Cela a abouti à la subjectivité des lois car les intérêts individuels et les principes moraux auraient influencé la constitution de la loi. A cette occasion, la Famille du Saint Prophète (saw) était responsable de la rédaction des requêtes surgissant des différents groupes. Ils ont réagi contre leurs fausses pensées et ont repoussé les croyances et caractéristiques de leurs religions. Sous de telles conditions, ils ont fait référence aux versets coraniques et aux traditions du Saint Prophète (hadiths) pour argumenter contre leurs pensées et idées erronées. D'après Ibn Abi Duwad, durant l’époque du califat d'Al-Moutasim, une personne a confessé qu'il avait volé quelque chose. Il a demandé à être puni selon ce qu'Allah a décrété dans le Noble Coran afin d’être purifié. Le calife Al-Moutasim a du appeler tous les jurisconsultes pour juger l'homme et a spécifié que la punition soit appropriée. Il a également invité l'Imam Al-Jawad (saw). Al-Moutasim s'est renseigné à l'audience au sujet de la partie de la main de l'homme qui devrait être coupée pour sa punition. Le narrateur, Ibn Abi Dawood, qui était présent à l'audience, a dit que sa main devrait être coupée à partir du poignet. Le Calife en a demandé la raison et le narrateur a répondu que, dans le verset coranique, il est dit d'essuyer les mains et le visage par l'ablution sèche, et quant à la main (yad en arabe) il a été mentionné de se référer à la « partie » de la main donc cela devait inclure le poignet: «ÙامسØوا بوجوهكم Ùˆ ايديكم»([17]) « Et essuyez une partie de vos visages et de vos mains. » Quelques jurisconsultes dans l'audience ont été d'accord avec lui sur ce point et d’autres ont été en désaccord et croyaient que la main devait être coupée en dessous du coude. Quand Al-Moutasim s’est renseigné au sujet de leur débat, ils ont dit que dans un autre verset coranique quant à l'ablution avec l'eau, la partie de la main représente la partie en dessous du coude :
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