Questions – Réponses sur le jour de la résurrectionØ¥Ùنْ Ù‡ÙÙŠÙŽ Ø¥Ùلَّا ØَيَاتÙنَا الدّÙنْيَا Ù†ÙŽÙ…Ùوت٠وَنَØْيَا وَمَا Ù†ÙŽØْن٠بÙمَبْعÙوثÙينَ « Il n’y a que notre vie présente : nous vivons, nous mourrons et nous serons ressuscités ![13] La raison de la peur de la mort chez les personnes intermédiaires est autre chose. Les intermédiaires, dont la connaissance sur la vie après la mort n’est pas complète, sont inattentifs au monde de l’au-delà et font plus attention au monde matériel afin d’y rester le plus possible, c’est la raison essentielle pour laquelle ils ont peur de la mort. L’Imam Sadiq (AS) a dit : « Un jour une personne est venue vers Abu Zahr et lui a demandé : pourquoi détestons-nous tant la mort ? Abu Zahr lui répondit : car vous avez créé ce monde et détruit l’au-delà , et vous avez donc peur de partir vers un monde détruit. »[14] La raison de cette inattention est soit un désir de l’âme qui s’oppose à la vérité, ou soit un souhait caché. L’Imam Ali (AS) dans un discours pesant dit : « n’y a-t-il personne pour demander pardon de ses fautes avant sa mort ?... Apprenez que vous êtes dans les jours d’espoir qui construisent votre mort. Vous avez eu l’ordre de marcher et savez comment préparer votre retour. Les choses dont j’ai le plus peur pour vous, est que vous suiviez vos désirs et élargissiez vos souhaits. »[15] Le Coran dit aussi sur ce sujet : يَعْلَمÙونَ ظَاهÙرًا مّÙÙ†ÙŽ الْØَيَاة٠الدّÙنْيَا ÙˆÙŽÙ‡Ùمْ عَن٠الْآخÙرَة٠هÙمْ غَاÙÙÙ„Ùونَ Ils connaissent un aspect de la vie de ce monde et sont indifférents à la vie future.[16] Ces personnes intermédiaires et inattentives, sont indifférentes à la mort comme dit l’Imam Ali (AS), qui assistant à des funérailles entendit quelqu’un rire : « Est-ce que la mort a été promulgué que pour certains ? Est-ce que c’est un acte obligatoire que pour les autres ? Est-ce que ceux que nous voyons partir dans ce voyage de la mort reviendront ? Nous les posons dans leurs tombes et jouissons de cet état (comme si nous allons vivre éternellement après eux). Nous avons oublié tous les prêches, hommes et femmes, et nous nous exposons au pire des catastrophes. »[17] Enfin, le troisième groupe, celui de ceux qui ont atteint la perfection et la croyance avec certitude, ne déteste pas la mort, mais on peur des difficultés de cette mort. Cette peur est une peur positive et de valeur. Car en vérité ils ont peur de la grandeur et de la puissance de Dieu. Leur peur n’est absolument pas comparable à la peur de celui qui ne veut pas quitter ce monde. La vérité a pris place dans le cÅ“ur des personnes parfaites, et cette vérité veut ce rapprocher de la vérité suprême. Ils sont entre le désir et la peur. Exactement comme un amoureux qui après des années retrouve sa bien aimée. Il cherche à la rencontrer, mais à peur quelque part, qu’un de ses actions soient un obstacle pour cette rencontre.
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