La philosophie des épreuvesDieu a créé la terre pour être le lieu d’épreuves pour Adam et sa descendance, afin de leur refaire mériter l’honneur et le bonheur de Sa Proximité. Ils ne sont donc pas ici pour toujours, mais pour lutter afin de reconquérir le rang d’où ils ont chuté suite à la tentation. Dieu leur a promis et Il a tenu Sa promesse de leur envoyer des prophètes pour les sauver et les relever de cette chute première. Le mal est défini par Dieu. Or Dieu est le Bien parfait. Le mal ne peut donc avoir qu’une existence relative, forcément liée à notre séjour dans cette forme terrestre que nous appelons « le corps ». Mais il n’y a pas que le mal qui n’est pas absolu. On aurait pu aussi poser la question du savoir absolu ou de la justice absolue. Les hommes n’ont pas le savoir absolu, ils ne savent pas ce qu’est la justice absolue pour savoir ce que serait la justice relative. Tout ce que nous savons nous a été enseigné par Dieu à travers les prophètes. A vrai dire, sans les religions, sans l’intervention divine dans le monde, l’homme ne saurait être sûr de rien. « Ainsi t’avons-nous révélé un Esprit, venant de Notre sphère, quand tu ne savais ce qu’est le Livre, non plus que la foi. Mais Nous en fîmes une lumière, dont nous guidons qui Nous voulons d’entre Nos adorateurs sur une voie de rectitude. » (Sourate Al-Shûrâ (La consultation) ; 42 : 52) Notre devoir en tant que représentants de Dieu sur terre est de nous comporter en responsable chacun selon sa capacité et la mission qui lui est confiée, en profitant de ce séjour sur terre pour honorer l’esprit qui nous a été donné en le libérant de la prison du corps. *** Puissé-je rendre ma vie Semblable à une flûte de roseau Simple et droite Et toute remplie de musique (2) La sanction d’un mal est encore un bien puisque la personne qui la subit en est quitte. Quand vous êtes mal noté à l’école, on vous retient en classe pour prendre des cours de rattrapage. Le mal est sanctionné par le bien. Si quelqu’un vous cause du tort, il est condamné. Dans ce cas-là , sachez que celui qui pardonne est supérieur à celui qui exige réparation, même si ce n’est que justice.
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