La Dernière Mission Divine



Là, on est en présence d'une révélation merveilleuse, à une époque obscure dont la justesse vient d'être prouvée à notre temps et cela à la lumière des études scientifiques des phénomènes atmosphériques: la météorologie. Selon les météorologistes l'existence de deux conditions, c'est-à-dire la vapeur et sa saturation, d'ailleurs essentielle, n'est pas suffisantes pour la formation des nuages fertiles et par conséquent, susceptible de déclencher la pluie. Il faut un troisième facteur, à savoir : le processus de la fécondation. C'est ainsi que pour déclencher la pluie artificielle, les expériences menées, il y a quelques années, ont constitué à introduire dans les nuages, soit des noyaux de condensations hygroscopiques (sel marin ou chlorure de calcium anhydre) ou de l'eau pulvérisée, lorsque la température est positive, soit des noyaux de congélation (neige carbonique, iodure d'argent) lorsque la température est négative. Dans le premier cas, on favorise à la fois, la condensation et la coalescence des gouttelettes, dans le second, on fait cesser la surfusion et l'on provoque la croissance de cristaux de glace qui se transforment par fusion en gouttes d'eau.
Le vent, à lui-même seul, entraîne le processus déjà cité !

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En terme de conclusion à ce qui précède dans ce chapitre, nous jugeons utile de donner la parole au Dr. M. Bucaille, l'éminent chercheur Français, en citant deux passages tirés de son ouvrage : "la Bible, le coran, la science» : "Alors que l'on trouve dans la Bible, de monumentales erreurs scientifiques, ici je n'en découvrirais aucune. Ce qui m'obligeait à m’interroger : si un homme était l'auteur du Coran, comment aurait-il pu au septième siècle de l'ère chrétienne, écrire ce qui s'avère aujourd'hui conforme aux connaissances scientifiques modernes. Quelle explication humaine donner à cette constations ? A mon avis, il n'en est aucune, car il n'y a pas de raison particulière de penser qu'un habitant de la péninsule arabique pût, au temps où, en France, régnait le Roi Dagobert, posséder une culture scientifique qui aurait dû, pour certains sujets, être en avance d'une dizaine de Siècles sur la nôtre".

Ces aspects scientifiques très particuliers du Coran m'ont initialement profondément étonné, car je n'avais jamais cru possible jusqu'alors qu'on puisse découvrir dans un texte rédigé, il y a plus de treize siècles, tant d'affirmations relatives à des sujets extrêmement variés, absolument conformes aux connaissances scientifiques modernes. Je n'avais au départ aucune foi en Islam. J'abordais cet examen des textes avec un esprit libre de tout préjugé, avec une objectivité entière. Si une influence avait pu s'exercer sur moi, c'est celle des enseignements reçus dans ma jeunesse, où on ne parlait pas de musulmans, mais de mahométans, pour bien marquer qu'il s'agissait d'une religion fondée par un homme et qui ne pouvait, par conséquent, avoir aucune espèce de valeur vis-à-vis de Dieu. Comme beaucoup en Occident, j'aurais pu conserver sur l'Islam les mêmes idées fausses tellement répandues de nos jours que je suis toujours étonné de rencontrer en dehors des spécialistes chez des interlocuteurs éclairés sur ce point, j'avoue donc qu'avant que m'eût été donnée une image de l'Islam différente de celle reçue en Occident, j'étais moi même ignorant.

Prédiction de la défaite d'une grande puissance

A l'origine, lorsque les musulmans étaient faibles, il y avait deux grandes puissances qui se partageaient l'Est et l'Ouest d’autrefois : la Perse et Byzance. Il s'est déclenché une guerre sanglante entre ces deux empires près des frontières de la péninsule arabe qui s'est achevée par la victoire de l'armée persane et la défaite des armées romaines. La nouvelle de la défaite des Byzantins croyants, vaincus par les Persans provoqua le contentement et l'allégresse chez les fétichistes mecquois et plongea les musulmans dans un océan de chagrin et de tristesse. Car de plus Jérusalem tomba aux mains des Perses. Pour les idolâtres, cet événement fut de bon augure et ils le considérèrent comme le signe d'une victoire sur les musulmans dans le futur.

Cette conclusion fut pénible et angoissante pour les musulmans, sema le trouble entre eux et leur fit redouter l'avenir. A ce moment la révélation vint présager d'une victoire des Byzantins croyants sur les Perses et divulgua un secret important selon lequel les Byzantins battus allaient contrebalancer leur défaite dans moins de dix ans en entrant dans un autre conflit armé qui se terminerait à leur avantage. Le saint Coran y fait allusion ainsi :

''Les byzantins ont été vaincus. Dans une contrée la plus proche; mais après leur défaite ils vaincront. Dans moins de dix ans - à Dieu le commandement, avant comme après. Et ce jour-là les croyants se réjouiront. Du secours de Dieu; Il secourt qui Il veut, tandis qu'Il est, le Puissant, le Miséricordieux. C'est la promesse de Dieu. Dieu ne manque pas à sa promesse, mais la plupart des gens ne savent pas"

Cette prédiction coranique s'est passée en l'an 625 (l'équivalent de la deuxième année de l'Hégire), et il ne s'était pas écoulé dix ans qu'une guerre acharnée éclatait entre les deux armées, à la suite de laquelle les Romains occupèrent des territoires persans.

Comment peut-on justifier cette prédiction de la victoire d'une nation battue sur un peuple victorieux, avec toute sûreté et certitude alors que rien ne permettait de prédire un tel événement ?

Tandis que la confrontation réaliste des faits sociaux et la course des phénomènes contredisent toutes formes de prédiction précise. Et alors comment le prophète de l'Islam a-t-il acquis ce rapport de victoire certaine qui se vérifie dans l’avenir ? Est-il possible, en étant juste et en se montrant intelligent, de considérer cette prédiction comme le synonyme d'étude conjoncturelle, prévision que font les politiciens et politologues. Existe-t-il des critères suffisamment faibles qui nous amènent à tenir compte qu'une nation battue dans une guerre érosive, étouffée et ayant perdu confiance en elle-même se relève dans une courte période pour réaliser un triomphe décisif sur une nation qui était victorieuse ? Il faut tenir compte de ce que les victoires militaires dépendent de nombreux facteurs et de diverses conditions, et que la moindre erreur dans l'estimation et la bonne évaluation peut provoquer un changement radical. Ceci ne prouve jamais dans le déroulement des faits, qu'elle est capable de prédire de façon très sûre au sujet d'un tel événement qui se produira dans le futur proche ?

Est-il réaliste d'envisager cette sorte d'affaires par une méthode d'analyse matérialiste ? Et encore les partisans de cette vision peuvent-ils prétendre être réalistes ?



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