La Dernière Mission Divine



D'autres prédictions

Le coran a prophétisé également d'autres évènements, et il nous semble nécessaire d'en citer quelques exemples :

On y trouve par exemple la prédiction de la conquête de la Mecque et de la victoire des musulmans sur les idolâtres. Sur ce sujet, on peut citer ce verset coranique : "Dieu, très certainement, réalisera par la vérité de son messager :

Vous entrerez dans la sainte mosquée, si Dieu le veut, en sécurité, ayant rasé vos têtes et coupé vos cheveux, n'ayant point de crainte, Il sait, donc, ce que vous ne savez pas, puis Il a prévu, au préalable, une victoire prochaine' .

Ce verset annonce d'une part, l'entrée des musulmans dans la sainte mosquée et l'accomplissement du pèlerinage. Sans aucune crainte, ni trouble, et d'autre part la soumission des païens, l'émiettement de leur force, et l'information selon laquelle les musulmans rem porteraient une autre victoire dans le futur proche.
Alors que l'entrée des musulmans à la Mecque et l'accomplissement du pèlerinage en toute tranquillité d'esprit et en sûreté de conscience n'étaient pas imaginables, dans une circonstance si pénible. Etant données la conjoncture, les dispositions des musulmans, aucun politicien, aucun expert militaire ne se permettait même pas de pronostiquer un exploit pareil. Car le temps ne fut point opportun aux musulmans, en raison de plusieurs facteurs : tout d'abord la haine et l'hostilité passionnée, virulents que les Mecquois portaient contre les musulmans avaient atteint leur paroxysme; en plus, les adeptes du prophète souffraient de l'infériorité numérique, du manque de ravitaillement et de munitions. Dans une situation pareille, ce ne furent ni la force, ni les armes qui apportèrent le triomphe, mais cette victoire a été réalisée effectivement, grâce aux secours de Dieu. Car les musulmans sont parvenus à conquérir la Mecque, presque sans rencontrer de résistance. D'après les récits coraniques, toutes les victoires miraculeuses de ce genre ne se réalisèrent qu'en fonction de la volonté divine. Sans dénigrer la compétence, et l'esprit créateur des personnages qui ont écrit l'histoire, ils ne leur accordent pas la primauté. Au long de l'histoire,le rôle des prophètes consistait à briser le système vétuste qui dominait l'institution de la communauté humaine, et à la transmuter, afin d'y instaurer les institutions prééminentes favorisant à l'homme sa mutation morale, un élan vers la perfection globale.

Cette intervention se produisait, en général, dans une tranche historique, critique où la décadence morale et l'obscurantisme faisaient obstacle à l'épanouissement de la capacité morale et intellectuelle des hommes et à leur acheminement dans la voie divine.

A la lueur d'une étude minutieuse de l'histoire, nous pourrons constater que tous les prophètes apparaissent dans les étapes historiques, décisives et assument leur rôle essentiel en introduisant à la communauté humaine une nouvelle vision du monde, un ensemble de notions par lesquelles la communauté humaine pourrait s'évaluer. Du fait que toute transformation positive d'une société est fonction du changement de l'état spirituel de ses membres, c'est l'homme lui-même, en tant qu'un élément opérant de la société, qui doit prendre une position nette vis-à-vis de l'idéologie en question, et en concrétiser les programmes proposés. Cette prise de position accompagnée toujours d'une sorte d'éveil de conscience le dirigera, bon gré, mal gré, vers la bonne voie. Ainsi pourrait-il consacrer son effort à atteindre son noble but. Une fois parvenu à ce stade, il se manifestera, à juste titre, en tant que représentant de Dieu sur la terre. L'histoire témoigne de l'existence de gens qui ont vécu cette expérience, qui ont franchi les étapes évolutives spirituelles, sous les directives divines des prophètes, en se débarrassant de toute occupation pour s'attacher à ce qui est sublime.

Revenons au sujet qui nous intéresse ici. Le coran prédit la réalisation d'un autre événement historique de haute importance : la chute des châteaux forts de Khaibar et la victoire grandiose remportée par les combattants de l'Islam. Khaibar une colonie des Juifs, se trouvant dans une oasis fertile, possédait une armée puissante, infernale, composée de 20.000 guerriers avec un armement perfectionné pour l'époque. On la considérait alors comme imprenable. La population arabe de cette ville avait disparu, à la suite de ruses et de machinations insidieuses juives. Les habitants ne sont alors que des juifs fort installés dans les huit citadelles bien équipées. Ceux-ci ne cessent point leurs conspirations contre le prophète, alors qu'il a, à de nombreuses reprises, essayé de gagner leur sympathie. Les réponses des juifs aux invités du Prophète de l'Islam sont de plus en plus hostiles. Ils répètent inlassablement que Mohammad n'est pas prophète, puisqu'il est arabe. Seuls les juifs peuvent être prophètes ! Dieu ne parle qu'au peuple élu : le peuple juif Les autres peuples de la terre ne peuvent prendre connaissance des commandements de Dieu que par l'intermédiaire des Juifs !".

Les combattants de l'Islam sous le commandement d'Ali assiégèrent la ville, et à la grande surprise du monde, au dixième jour de la bataille, Khaibar ; est conquise : la promesse divine s'est réalisée. A Khaibar, la plupart des habitants restent sur place, attachés à leur culture. Mohammad y introduit quelques réformes clémentes. Peut-on encore supposer que cette prédiction provienne de la sagesse acquise d'un individu, à avoir celle de Mohammad, alors que les données objectives et l'ensemble des circonstances dans lesquelles des Musulmans se trouvèrent, contredisaient la réalisation d'une telle victoire? Donner des nouvelles sur le futur d'une façon précise, et cela dans une situation tellement confuse et ambiguë, ne provient pas de la connaissance humaine, mais fait parti du monde "invisible".

Au début de la prophétie de Mohammad, pendant son séjour à La Mecque, les Musulmans, peu nombreux. Vécurent une période d'extrême oppression, de persécution et de tension. Nombreux furent ceux qui pensèrent que sa prophétie serait vouée à l'échec. Même ses proches parents n'hésitèrent guère à manifester leur animosité. Parmi eux, il y avait Abou Lahab, l'ennemi le plus acharné de l'Islam dont l'hostilité et l'opposition contre le prophète furent sans bornes.

Mais dans l'immense majorité des cas, malgré leur ténacité opiniâtre, une fois déchirés les voiles de l'ignorance obscurantiste, lorsque le visage de la vérité s'est manifesté, ils ont rejoint les rangs des musulmans, à l'exception d'Abou-Lahab qui continua à s'obstiner jusqu'à son agonie. Cet oligarchie riche eut un destin misérable : bientôt il mourut d'un accès de fièvre bubonique, comme l'avait prédit le Coran :



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