LE CORAN Le Miracle des MiraclesLe centre de l’IPCI, qui ressemble à une ruche tant l’activité y est intense, attire grand nombre de personnes qui viennent dialoguer, échanger des idées et parmi elles des journalistes. Dès que j’eus découvert que j’avais en face de moi un journaliste, je lui avouai que je souhaitais présenter le Saint Coran comme un "Miracle du journalisme". Tout le monde prêta l’oreille. Je commençai donc par l’histoire du Saint Prophète Moïse dans un pur style de conte de fées ("il était une fois..."). Je ne pus m’en empêcher ! Je vous fais grâce des détails de "Moïse and the Bubrushes" (Moïse sauvé des eaux), "de son enfance, de sa mère et de sa soeur" (Saint Coran 20:38-40 et 28:7-13). Il faut omettre volontairement ici quelques détails. SA MESAVENTURE CITADINE
Moïse semonçait deux hommes qui se battaient, l’un appartenant à sa propre tribu et l’autre à ses adversaires. Il vint en aide au Juif contre l’Egyptien, et lors de l’altercation il frappa le "tyran" si fort qu’il en mourut. Moïse quitta alors le pays pour le Désert du 5mai et se retrouva parmi les hommes de Madian. Il aida deux jeunes filles confrontées à un problème et, en guise de remerciement, leur père Jethro lui offrit du travail. Après un apprentissage de huit ans, Moïse, qui avait toujours vécu dans l’opulence citadine, se lassa de cette existence rustique. Menant sa vie tambour battant et avec grand bruit, il se sentit alors désemparé. Désirant changer de style de vie, il demanda donc à sa belle-famille de reprendre son indépendance. Jethro qui était un homme de sens pratique et fort raisonnable, accepta le départ de Moïse. MOÃSE ORGANISATEUR DE VOYAGE
Moïse partit donc avec sa femme et ses enfants ainsi que le troupeau de moutons et de chèvres qu’il gardait (pour son beau-père). il se retrouva bientôt au "Mont Sinaï, égaré, sans réserve de viande cuite, bien qu’ayant encore assez de matzos, le pain azyme des Juifs. Le problème majeur restait la viande. Tuer un mouton ou une chèvre était encore facile. Cependant, faire le feu était une tâche plus laborieuse qui pouvait demander presque une demi-journée, car il fallait frotter l’un contre l’autre deux objets de même nature. Evidemment, il n’y avait pas d’allumettes ni de briquets à cette époque-là . Il remettait cela sans cesse au lendemain. Alors, peut-être, que son problème serait alors résolu, pensait-il. "Où est le miracle promis, Monsieur Deedat ?" Jusqu’à présent, je n’ai donné ici que le fond de l’histoire. Le miracle est de concentrer tout ce qui précède et même plus encore en quatre versets seulement " quatre phrases de la plus belle prose " mais, afm de mieux apprécier l’exploit, il faut encore attirer votre attention Sur ce que je souhaite que vous remarquiez et qui est l’apogée du journalisme. RFFICHRGE DES GROS TITRES
Je vis à quelque 30 km au nord de la ville de Durban où se trouve mon bureau. Avant la construction de la route N2 desservant la ville de Durban, je passais par la route longeant la plage en direction de Durban, et donc devant l’amphi- théâtre du front de mer de Durban. A l’intersection de l’amphithéâtre, il y avait toujours un vendeur de journaux de l’édition du matin: "The natal mercury". Il avait un tableau où, chaque jour, il affichait les gros titres afin d’attirer les acheteurs. Après avoir lu et relu l’affiche ce jour-là , je décidai de ne pas acheter le journal. Mais alors que je garais ma voiture dans le centre de Durban, et que je passais devant d’autres vendeurs de journaux, j’en achetai quand même un. Après toutes ces hésitations, je me posai la question quant aux raisons de mon changement d’avis. Je découvris que, bien que s’agissant du même journal mis en vente, les affiches des gros titres étaient différentes. Sur le front de mer, elles devaient attirer une clientèle européenne, alors que dans le secteur que je traversais elles étaient destinées à une population asiatique. De même que les affiches destinées aux Africains et aux personnes de couleur seraient conçues dans le seul but de faire acheter le journal.
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