LE CORAN Le Miracle des MiraclesElle regardait l'écran tout en tapant. D'où je me tenais, je ne pouvais voir ce qu'elle tapait . Elle hocha la tête et dit "Oui", laissant penser, par ce geste, qu'elle l'avait trouvé. Je lui fis savoir que je souhaitais quitter Durban et me rendre à Johannesburg le mardi dans la soirée. Elle me proposa un vol à 18 h. que j'acceptai aussitôt et elle tapa encore quelques mots sur les touchés de l'ordinateur. J'ajoutai que je souhaitais quitter Johannesburg et arriver à Lusaka vers 15 h. le lendemain, pour respecter les directives de mes hôtes qui voulaient que les "médias" et les informations té lévisées couvrent l'événement de mon arrivée. Elle tapa en core quelques mots et me demanda si je souhaitais passer par Gaborone ou Maputo. Peu importait, l'essentiel était d'arri ver à destination le mercredi à 15 h. Elle tapa encore sur le clavier et, observant l'écran, me dit: "Désolée, votre réser vation est faite sur Zambian Airlines et nous ne pouvons transférer votre billet sur une autre compagnie car nous ne pouvons contacter Zambian Airlines aujourd'hui étant donné que c'est un jour férié. Elle me conseilla donc de revenir le lendemain. Très intéressant ! pensai-je. Mais j'étais très déçu car le billet était en vue mais pas encore à portée de mains. J'imaginais qu'elle avait le billet dans le tiroir de son bureau. MON IGNORANCE BAT EN RETRAITE
Intrigué, je lui demandai: "D'où tenez-vous toutes ces in formations ?" Elle dit: "Du centre informatique de Johannes burg". Elle fut assez aimable pour m'expliquer que chacun des autres ordinateurs du pays, équipé de terminaux identiques, avait accès à cet ordinateur par le simple truchement d'un bouton. Alors je lui soumis le problème suivant : pendant que vous essayiez de me réserver une place sur le vol de 18 h. pour Johannesburg, et étant donné qu'il ne restait qu'une seule place, que se passe-t-il donc si d'autres termi nauxinformatiques essaient de réserver cette place ? Elle me fit savoir que le premier qui, à la seconde près, réserverait, aurait la place, les autres faisant "chou blanc". Je la remerciai vivement et sortis du batiment de la compagnie. Sur le chemin du retour, vers mon bureau, mon esprit se mit à bouillonner d'idées. Je crois que c'est arrivé comme cela. Je parle du wahy (de la Révélation de Dieu à Mohammed (Ç), Son Messager Choisi, qui avait été choisi par le "centre informatique" la Table gardée. " ceci, au contraire, (Saint Coran 85:21-22) Cette "table" n'est pas comme celle sur laquelle Moïse inscrivit les Dix Commandements, une table de pierre, pas même comme celle qu'utilisent les instituteurs dans les écoles, et que l'on appelle aussi "tableau", ni même de l'écran de l'ordinateur. C'est la propre table de Dieu, gardée et protégée. il ne faut pas chercher à lui donner une forme matérielle. Elle n'est ni de pierre, ni de métal. Elle est spiri tuelle. Comment est-ce possible ? Nous l'imaginons. C'est tout. LES CHRETIENS DE NAJRAN
Alors que l'Islam avait fermement pris pied à Médine, la réputation du Messager de Dieu s'étendait de tous côtés en Arabie. Une communauté de chrétiens arabes, qui vivait à Najran, près du Yémen, entendit parler d'un Arabe, en Ara bie, qui se disait investi de l'inspiration divine et qui parlait de la souche de Dieu — un Prophète (Ç). Une délégation fut envoyée à Médine afin de "contre-exammer" le Prophète, à savoir comparer leurs connaissances aux siennes et le sou mettre à un interrogatoire afin de tester ses connaissances sur Dieu et sur la religion en général. A leur arrivée, ils furent hébergés dans la Masjid-i Nabawî (La Mosquée du Prophète (Ç)), une construction simple : murs de terre et toit de feuilles de palmiers. Les chrétiens mangèrent et dormirent dans la mosquée, s'entre tinrent avec le Messager d'Allah durant trois jours et trois nuits. Les détails de leur conversation sont regroupés dans le Livre des Traditions. Au cours de la discussion, le porte-parole des chrétiens, parmi tant d'autres questions, posa la suivante: "A présent, Mohammed (ç), dis-nous quelle est ton idée de Dieu?" Mo hammed (Ç) ne tergiversa point. il ne tourna pas autour du pot. Cherchant ses mots et ses idées, rassemblant ses pen sées, comme quiconque l'eusse fait après une telle question, Mohammed (Ç) "pressa le bouton spirituel" (façon de parler, bien sûr), tout comme l'avait fait l'employée de la compa gnie aérienne afin d'entrer en contact avec le centre informa
|