LE CORAN Le Miracle des MiraclesJe demandai si l'auditoire souhaitait quelques interpréta tions. Ils répondirent en choeur "Non !" J'expliquai au sa vant clergé la sagesse qui se cachait derrière cette période de "quatre mois et dix jours". Dans les versets précédents, dans son dernier et ultime testament de Dieu, il était précisé la durée d'attente après le divorce "Les femmes répudiées attendront trois pé riodes avant de se remarier" (Saint Coran 2:228) Ceci, dans le but de constater que la dissolution du ma riage, sous certaines conditions, serait en fait confirmée. Alors que dans le cas du veuvage, la durée se voit prolongée d'un mois et dix jours. Tout le monde tomba d'accord sur cette décision si logique, mais alors qu'y a-t-il donc de si mi raculeux dans tout cela ? Tout homme avisé (intelligent) au rait pu avoir l'idée de cette "période d'attente" de trois mois après un divorce et de quatre mois et dix jours après le décès de l'époux. L'estimation faite par Mohammed (ç) est toute aussi valable que n'importe quelle autre ! C'est vrai. Mais la preuve que ces enseignements sains et utiles ne sont pas le fait de Mohammed (ç) se trouve résumé dans le verset qui fait suite au verset de la période d'attente de quatre mois et dix jours "Il n'y aura aucune faute à vous reprocher, L'EMPREINT DE DIEU "Ne décidez pas la conclusion du- mariage avant l'expi ration du délai prescrit". Ceci n'est pas de la clairvoyance de la part de Mohammed (ç), c'est la Sagesse de Dieu, le Très Sage, le Créateur Omniscient qui connaît les faiblesses de ses créatures. L'homme avide et cupide profitera de la pauvre veuve éplorée, qui vient de perdre. son soutien, son "gagne-pain"; elle qui a tant de bouches à nourrir, elle n'a peut-être plus si fière allure et n'est peut-être plus aussi atti rante. Il est probable qu'elle se raccroche à toute perche ten due en sa direction, alors qu'elle traverse une période émo tionnelle instable; une proie facile pour les "vautours" (prédateurs) qui feraient alors leur demande en mariage. Par crainte de l'insécurité, et avec trop d'empressements, il se pourrait alors qu'elle acceptât. Le Maître en psychologie (pas Mohammed (ç)) en est conscient, pleinement conscient de tous ces pièges posés par les hommes. Ainsi : "Pas de contrat jusqu'à l'expiration du délai prescrit''. L'iddat (1) après un divorce est de trois mois. Ici, elle bé néficie de quarante jours supplémentaires afin de retrouver un certain équilibre et une paix intérieure. Pendant ce temps, si des propositions de mariage étaient faites, elle aurait alors tout le loisir de discuter de celles-ci, dans le calme, avec ses amies et ses proches, évitant ainsi les pièges d'un consente ment donné trop hà tivement avec toutes les conséquences douloureuses pour le futur.
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