MOHAMMED LE PLUS GRAND



                          iii.            Afrique : la majorité des peuples de la côte orientale de l'Afrique jusqu'au Mozambique, tout comme la plupart des habitants de la côte orientale du continent sont mu sulmans, bien que l'histoire ne parle à aucun moment de hordes d'envahisseurs musulmans. Quelle épée ? Où était cette épée ? Le négociant arabe a fait son travail. Sa conduite irréprochable et la droiture de sa morale ont permis au miracle de la conversion de s'accomplir.

"Tout ce que vous dîtes semble incontestable M. Deedat", répondent les polémistes chrétiens, "mais nous évoquons l'Islam à ses débuts et la façon dont votre Prophète (Ç) con vertissait les païens à sa foi ! Comment faisait-il sinon par l'épée?"


1. a), b) et c) sont des notes de Yûsuf `Alî sur le commentaire du verset 2:256. Vous pouvez demander la traduction avec plus de 6 000 notes explicatives à l'LP.C.I

UN CONTRE TOUS

Nous ne pouvons pas faire mieux que d'autoriser Thomas Carlyle en personne à défendre son prophète-héros contre cette accusation mensongère.

7.       "L'épée en vérité : mais d'où vient cette épée ? Toute nou velle idée, à son origine, fait précisément partie des mi norités. Dans la tête d'un seul homme, là, elle fait sa place. Un seul homme contre tous les hommes. Qu'il se soit servi d'une épée pour essayer de transmettre l'idée, ne le touchera pas. Vous devez avant tout avoir votre épée ! En somme, une idée se transmet elle-même, comme elle peut. A notre avis, la religion chrétienne n'a pas tant dédaigné faire usage des armes dès lors qu'elle a pu s'en procurer. La conversion des Saxons par Charlemagne ne se fit pas par des sermons"

"Heros and Hero-Worship", p. 80

A quarante ans, lorsque Mohammed (Ç) annonça sa mis sion émanant du paradis, il n'y avait pas de parti politique, ou de royauté et assurément pas de famille ou de tribu pour le soutenir. Son peuple, les Arabes, qui était plongé dans l'idolâtrie et le fétichisme n'était pas du tout un peuple do cile, mais plutôt un peuple inconstant, en proie à des guerres internes et fratricides : sujet "à toutes sortes de sincérités fé- roces" (Carlyle). Un homme n'ayant qu'une seule main, n'a rien moins besoin que d'un Miracle pour sevrer un tel peu ple. Le miracle fut. Seul Dieu pouvait permettre à l'Islam et Mohammed (Ç) de triompher avec une légère et très imper ceptible aide. Dieu tint sa promesse:

"N'avons pas exalté
ta renommée?"

CHAPITRE 3



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