MOHAMMED LE PLUS GRAND




1. La véracité du Message du Messie et de sa mission.

"C'était un enthousiaste dans le sens le plus noble du terme, quand l'enthousiasme devient le sel de la terre, la seule chose qui empêche l'homme de "pourrir de son vivant". L'enthousiasme est souvent utilisé à mauvais escient car il s'unit d une cause qui ne le mérite pas souvent, ou alors il est semé dans un terrain infertile et ne donne pas de fruits. Il n'en fut pas ainsi pour Mohammed (Ç). Il était enthousiaste alors que l'enthousiasme était la seule chose nécessaire quand le monde s'embrasa. Son enthousiasme était noble pour une cause noble.
Ilétait l'un de ces heureux hommes qui ont atteint l'allégresse suprême en faisant d'une vérité l'essence de leur vie.
Ilétait le Messager d'un seul Dieu et, jamais jusqu'à la fin de sa vie, il n'oublia jamais qui il était, ni le Message qui ét ait l'essence de son existence. Il porta la nouvelle d son peu ple avec une grande dignité née de la conscience de son de voir élevé, et avec une aimable humilité, dont les racines s'enfoncent dans sa propre faiblesse" .

On peut facilement admettre que Mohammed (Ç) jouissait de la plus petite des ressources humaines. En fait, la chance n'était pas avec lui. Mais que dire de ses biens vers la fin de son séjour terrestre ? Il était le suzerain de toute l'Arabie Que dire aussi des moyens illimités dont il disposait alors ? Nous donnons la parole à un missionnaire chrétien pour répondre

"Il était César et le pape tout d la fois. Ilétait le pape sans ses exigences, et César sans ses légions : sans armée, sans garde-du-corps, sans palais, sans revenu; si aucun homme mail le droit de dire qu'il régnait de par le droit divin, c'était bien Mohammed (Ç), car il détenait tous les pouvoirs sans ses instruments, ni son soutien".

R. Bosworth Smith, "Mohammad and Mohammadanism", Londres,1874, p. 92.

SES HANDICAPS

Sa "faiblesse" était sa force. Parce qu'il ne bénéficiait d'aucun moyen matériel qui puisse lui procurer un soutien, il se remit entièrement entre les mains de Dieu et Dieu le Miséricordieux ne l'abandonna pas. Son succès fut le plus éblouissant qui fut. Puissent les musulmans ne pas dire que ce fut seulement l'oeuvre de Dieu ? Et Mohammed (Ç) son instrument ?

3. DES RÉSULTATS ÉCLATANTS

Pour reprendre les paroles de Thomas Carlyle "un homme contre tous les hommes" (t) jusqu'à cent vingt-quatre mille au seul Pèlerinage d'Adieu ! Combien furent oubliés, hommes, femmes et enfants, tous croyants.

En l'an 12 de Rabi I, la l l ème année de l'Hégire (2), vers le 8 juin 632 de l'ère chrétienne, au cours d'un recueille ment, l'Esprit du Prophète prit son envol au-dessus de l'assemblée bénie par le Très-Haut. (Ibn Hisham)



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