MOHAMMED LE PLUS GRAND



Ce ne sont pas de simples banalités, de beaux sentiments sans actes. Mohammed (Ç) mettait en pratique ce qu'il prê chait Parmi ses premiers sahaba(s) (compagnons) et convertis, outre les Arabes, on peut compter Bilal l'Abbyssinien, Sal man le Perse et `Abdullah B in Sal.lâm le Juif. Ceux qui dou tent peuvent toujours dire que cela était forfait, mais que peu vent-ils dire quant au fait historique, qu'avant de mourir il avait déjà transmis cinq épîtres, une pour chacun des cinq pays voisins, les priant d'entrer dans la religion de l'Islam.

1. L'empereur de Perse
2. Le mi d'Egypte
3. Le négus d'Abyssinie
4. L'empereur Héraclès à Constanrinople
5. Le roi du Yémen

Ainsi, il donna l'exemple pour l'accomplissement de sa mission, la grandeur de son but, le retour de toute l'humanité dans le bercail du Maître. Existe-t-il un autre exemple d'une telle universalité dans une autre religion ? Mohammed (Ç) n'avait pas entrepris de tenir ou casser des records, il réalisait seulement l'espoir que le Seigneur de la Création avait placé en lui.

2. PETITESSE DES MOYENS

Mohammed (Ç) n'est "pas né coiffé". Ses débuts ne re cueillèrent qu'un soutien infime. Son père était déjà mort à sa naissance. Sa mère mourut alors qu'il n'avait que six ans. Il était ainsi orphelin de père et mère dès son plus jeune âge. Son grand-père, `Abdul-Muttalib prit alors soin de lui, mais il mourut dans les trois années qui suivirent. Dès qu'il le put, il commença à garder les moutons et les chèvres de son oncle Abû Tâlib pour gagner sa vie.
Comparez ce pauvre enfant arabe, orphelin de père et mère avec quelques grandes personnalités religieuses qui l'ont précédé et vous vous émerveillerez de ce que la Desti née lui a réservé !
Abraham, le Père spirituel de Moïse, Jésus et Mohammed (Ç) (Que Dieu les bénisse tous) était le fils d'un homme d'affaires qui connaissait alors la réussite.
Moïse fut élevé dans la maison du Pharaon.
Jésus, bien que connu comme "un charpentier et fils de charpentier" était doué pour les études et tout ce qui était ma tériel. Pierre, Philippe, André, etc tous cessèrent le travail et le suivirent pour être à ses ordres, non parce qu'il avait une auréole (i) au-dessus de la tête, il n'y avait rien de tel, mais en raison de ses riches vêtements et de son allure royale. Il pouvait disposer de châteaux à Jérusalem, pour lui et ses dis ciples, même au summum de la saison des festivités, et se faire servir des soupers somptueux et vous pourriez l'entendre reprocher aux juifs matérialistes

"Ils le trouvèrent de l'autre côté de la mer et lui dirent "Rabbî, quand es-tu venu ici ?" Jésus répondit : "En vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles (1), mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés"."

Jean 6:25-26


1. Halo ou auréole : cercle imaginaire lumineux qui surmonte la tête des saints et des saintes dans les peintures religieuses.

RIEN A OFFRIR

Mohammed (Ç) n'avait ni pain, ni viande à offrir, aucune sucrerie dans le monde d'ici-bas ou dans l'autre ! II pouvait seulement donner à son pauvre peuple de bergers, le sens du combat et des épreuves, et aussi l'étreinte de leurs vies ici bas, ainsi que la jouissance de Dieu dans l'Au-delà.
La vie du Prophète (Ç) était un livre ouvert devant eux. II leur avait montré qui il était, la noblesse de son caractère, l'honnêteté de son dessein, son enthousiasme ardent et impétueux pour la Vérité, qu'il venait prêcher, tous ces traits ré vélaient le héros, et ils le suivirent.
L'idée que se faisait Mr Stanley Poole de notre héros est si belle et pourtant si vrai que je ne peux résister à l'envie de vous en faire part :



back 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 next