Demonstration Scientifuqye Et Philosophique De L’existence De Dieu1. l'axiome selon lequel chaque événement a une cause à laquelle il doit son existence. Cet axiome est perçu par l'Homme d'une façon innée et il est confirmé constamment par le raisonnement inductif scientifique. 2. l'axiome selon lequel lorsqu'une chose a des degrés différents dont les uns sont plus forts et plus perfectionnés que les autres. Il n'est pas possible que le degré inférieur de perfectionnement et de contenu soit la cause de l'existence du degré supérieur. Ainsi, la chaleur, le savoir. La lumière... etc. ont des degrés dont les uns sont supérieurs en perfectionnement ou en solidité aux autres. Un haut degré de chaleur ne peut être le résultat d'un degré inférieur, de même qu'un homme connaissant parfaitement l'anglais ne peut acquérir une connaissance plus perfectionnée de cette langue, d'un autre individu qui n'en a que des connaissances rudimentaires, ou pis. Qui l'ignore complètement. De même, un degré de lumière faible ne peut réaliser un degré plus fort de lumière car chaque degré supérieur comporte un surplus qualitatif et quantitatif par rapport au degré inférieur. Et ce surplus qualitatif ne peut être fourni par une source qui ne le possède pas. Lorsque vous voulez financer un projet avec votre argent. Vous ne pouvez pas fournir plus d'argent que vous n'en possédez. 3. La matière prend, tout au long de son évolution continuelle, des formes diverses quant à son degré d'évolution et de concentration. La particule de l'eau dépourvue de vie et de sensibilité représente l'une des formes de l'existence de la matière. Le protoplasma qui entre dans la composition de la substance du végétal et de l'animal, représente une forme plus développée de la matière. L'amibe, cet animalcule unicellulaire incarne une autre forme de la matière, encore plus évoluée. L'Homme, cet être vivant, sensible et pensant est la forme supérieure de l'existence dans cet univers. A propos de ces différentes formes de l'existence, une question se pose leur différence est-elle une simple différence quantitative du nombre de molécules et d'éléments, et des relations mécaniques entre eux ? Ou bien, s'agit-il d'une différence qualitative et modale. (1) traduisant des degrés différents de l'existence et des étapes de l'évolution et du perfectionnement ? En d'autres termes, la différence entre la Terre et l'Homme qui en est issu, est-elle numérique seulement, ou bien une différence entre deux degrés de l'existence, deux étapes de l'évolution et du perfectionnement, comme la différence entre une lumière faible et une lumière intense ? L'Homme a cru d'une manière infuse, depuis qu'il s'est posé cette question, que ces formes représentent des degrés de l'existence et des étapes du perfectionnement. La vie est un degré supérieur ce l'existence par rapport à la matière et le degré lui-même, n'est pas absolu : il est subdivisé lui aussi en sous-degrés. Plus la vie acquiert un nouveau contenu, plus elle exprime un degré supérieur. C'est pourquoi, la vie de l'être sensible et pensant exprime un degré supérieur à la vie du végétal et ainsi de suite. Mais la pensée matérialiste s'est opposée à cette vérité depuis deux siècles parce qu'elle croyait à la conception mécanique de l'interprétation de l'univers, selon laquelle le monde extérieur se compose de corpuscules identiques qui sont affectés, dans le cadre de lois générales, par des forces simples, attractives et répulsives, dont la fonction se borne au rôle de catalyseur, permettant aux corpuscules de se mouvoir et de se déplacer. Par cette action d'attraction et de répulsion mutuelles, des particules se rassemblent, d'autres se dispersent, permettant ainsi, à la matière de se diversifier. C'est pourquoi le matérialisme mécanique réduit l'évolution et le mouvement à un simple déplacement de corps et de corpuscules dans l'espace. Il a expliqué la diversité des formes de la matière par les différentes façons de rassemblement et de répartition de ses corpuscules, et a exclu de ces transformations la création de tout élément nouveau. Affirmant que la matière ne croit pas dans son existence, ni ne se développe dans son évolution, mais qu'elle se rassemble et se disperse comme un patté que la main façonne en différentes formes, sans qu il acquière rien de nouveau. Cette hypothèse a été inspirée de la science mécanique, - première des sciences a être libérale dans ses méthodes de recherche - et encouragée par les succès que cette science a réalisés dans les découvertes des lois du mouvement dynamique et dans l'interprétation - sur la base de ces lois - des mouvements habituels des corps ordinaires - y compris les mouvements des astres dans l'espace. Mais la continuation de l'évolution de la science et l'extension des méthodes de la recherche scientifique vers d'autres domaines divers a démontré la fausseté de cette hypothèse et son incapacité d'expliquer mécaniquement tous les mouvements mécaniques, et de contenir, d'autre part, toutes les formes de la matière dans le cadre du mouvement mécanique des corps et des corpuscules d'un endroit à l'autre. Quant à la science, elle a confirmé ce que l'Homme a perçu naturellement, à savoir que la diversité des formes de la matière ne s'explique pas par le simple déplacement de ses corpuscules, d'un point à l'autre, mais par une variété d'évolution qualitative et modale (2). Les expériences scientifiques ont démontré qu'une combinaison numérique de corpuscules ne représente ni une vie, ni une sensibilité, ni une pensée ce qui nous met devant une conception totalement différente de celle que le matérialisme mécanique nous présente. Car aussi bien dans la vie que dans la sensation ou la pensée, nous assistions à un processus de véritable développement de la matière et à une évolution qualitative dans ses degrés d'existence et ce, quel que soit le contenu de cette évolution qualitative matériel (ex primé par le passage d'un degré à un autre plus élevé) ou immatériel. Récapitulons pour résumer les trois postulats que nous venons d'énumérer. Ce sont : 1. chaque événement a une cause.
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