Demonstration Scientifuqye Et Philosophique De L’existence De Dieu



(2)Conformément à la deuxième démarche de la démonstration inductive. Voir Les fondements logiques de l'induction', pp 355-410.

(3)Pour plus de détails, vous pouvez consulter : Les fondements logiques de l'induction , pp. 146-247.

2. L'appréciation de la méthode :

Pour apprécier la valeur de cette méthode à travers des applications et des exemples, comme nous l'avons promis, nous commençons ci-dessous par quelques exemples de la vie courante:

Nous avons déjà dit que lorsque vous recevez une lettre postale, que vous la lisez et que vous en déduisez qu'elle vient de votre frère -et non pas d'une personne désirant correspondre avec vous- vous vous livrez, en fait, à un raisonnement inductif basé sur le calcul des probabilités. Et si évidente que cette déduction puisse vous paraître, vous l'avez, en vérité, réalisée par un raisonnement inductif identique à celui dont nous parlions.

Ainsi, la première démarche que vous avez effectuée mentalement, était celle de confronter plusieurs phénomènes -inductions- tels: le fait que le nom de l'expéditeur correspond parfaitement à celui de votre frère, que l'écriture de la lettre, dans tous ses détails -la graphie de tout l'alphabet- est identique a celle de votre frère, que les mots, les signes de ponctuation sont disposés de la même façon à laquelle votre frère vous a habitué, que le style, l'expression et leur degré de solidité, ainsi que leurs points faibles et leurs points forts correspondent entièrement à ceux de votre frère, que l'orthographe et les fautes d'orthographe sont les mêmes, que les informations fournies par la lettre correspondent à celles que votre frère connaît, que votre correspondant vous demande dans sa lettre des choses et exprime des opinions qui traduisent parfaitement les besoins et les opinions de votre frères.

Telles sont donc les indications (les phénomènes) que vous avez remarquées dans la première démarche.

Dans la seconde démarche vous vous demandez si cette lettre est envoyée réellement ^par votre frère, ou bien par un autre individu portant le même nom?

Là, vous émettez une hypothèse de nature à expliquer et à justifier toutes ces indications : la lettre est bel et bien de mon frère . Car si elle est de votre frère, il est tout à fait normal qu'elles comportent toutes les données que vous avez remarquées dans la première démarche.

Au cours de la troisième démarche, vous vous posez la question suivante: si la lettre n'était pas de mon frère, mais d'une autre personne, quelle serait la chance qu'elle contienne toutes les données et les particularité que j'ai observées lors de la première démarche?

Pour qu'il y ait vraiment une telle chance, il faut admettre l'existence d'un grand nombre de coïncidences au nombre de toutes les données et particularité observées: il faut supposer qu'il s'agit d'une personne qui porterait le même nom que votre frère et aurait la même écriture -graphie, disposition des mots- le même style, la même expression, le même niveau linguistique et orthographique, le même nombre d'informations et de besoins, ainsi que beaucoup d'autres circonstances et équivoques. Or, la probabilité de la réunion d'un tel nombre de coïncidences est très faible. Et plus le nombre de coïncidence dont il faut supposer l'existence augmente, plus la probabilité s'affaiblit.



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