LA MORT, LA RÉSURRECTION ET L'ENFERToute âme goûtera la mort. Mais c'est seulement au Jour de la Résurrection que vous recevrez votre entière rétribution. Quiconque donc est écarté du feu et introduit au paradis, a certes réussi. Et la vie présente n'est qu'un objet de jouissance trompeuse. (Sourate al-Imran: 185) Présumer que la mort est une coïncidence ou une malchance La mort ne survient pas par hasard. La mort comme d'ailleurs tous les autres accidents nous arrivent par décret divin. Tout comme la date de naissance des êtres humains est prédéterminée, leur date de mort l'est aussi. Jusqu'à la dernière seconde, l'homme se précipite vers son dernier moment de vie, en laissant derrière lui toutes les heures, toutes les minutes offertes à lui. La mort de tout un chacun, son lieu et sa date et la manière dont elle se passera, sont prédéterminés. Malgré cela, on croit souvent que la mort est l'aboutissement d'une suite logique d'évènements, mais en fait ses raisons ne sont connues que par Dieu. Chaque jour, des rubriques sur la mort sont publiées par les journaux. Après les avoir lues à soi-même ou aux autres, on entend parfois ces commentaires dénotant une ignorance évidente: "On aurait pu le sauver, si on avait pris les précautions nécessaires†ou "il ne serait mort si telle et telle chose ne s'était pas passéeâ€. Nulle personne ne meurt après ou avant son terme, même pas une minute de plus ou de moins que son temps prédestiné. Cependant, les personnes qui ne jouissent pas de la clairvoyance offerte par la foi, regardent la mort comme une suite de coïncidences. Dans le Coran, Dieu avertit les croyants contre ce raisonnement apparemment rationnel mais déviant qui est particulier aux incroyants: Ô les croyants! Ne soyez pas comme ces incroyants qui dirent à propos de leurs frères partis en voyage ou pour combattre: "S'ils étaient restés chez nous, ils ne seraient pas morts, et ils n'auraient pas été tués.†Dieu en fit un sujet de regret dans leurs cÅ“urs. C'est Dieu qui donne la vie et la mort. Et Dieu observe bien ce que vous faites. (Sourate al-Imran: 156)
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