LA MORT, LA RÉSURRECTION ET L'ENFERÀ l'opposé des incroyants, les croyants auront des comptes faciles. Après avoir rendu compte de ses œuvres, le croyant demeure dans la béatitude éternelle. Après tout, il a vécu selon les principes tracés par son Créateur et ses péchés sont pardonnés par Dieu, le Clément. Il atteint ainsi le paradis, lieu empli des faveurs de Dieu, bien loin de l'enfer: Ô homme! Toi qui t'efforces vers ton Seigneur sans relâche, tu Le rencontreras alors. Celui Qui recevra son livre en sa main droite, sera soumis à un jugement facile, et retournera réjoui auprès de sa famille. (Sourate al- Inshiqaq: 6-9) Le désespoir des incroyants
En ce jour-là , l’incroyant veut se conformer à tous les ordres, mais il échoue à le faire. Il n'a plus aucune énergie pour faire quoique ce soit. Quand il est appelé à se prosterner, il veut le faire, mais il ne le pourra pas. Tout comme une personne qui fait un cauchemar, il veut crier mais aucun son ne sort de sa bouche. Il ne pourra bouger ni ses mains ni ses jambes. La peur, la terreur et le désespoir le laissent paralysé: Le jour où ils affronteront les horreurs [du Jugement] et où ils seront appelés à la prosternation mais ils ne le pourront pas. Leurs regards seront abaissés, et l'avilissement les couvrira. Or, ils étaient appelés à la prosternation au temps où ils étaient sains et saufs!... (Sourate al-Qalam: 42-43) Inviter l’incroyant à se prosterner sert un but bien précis: intensifier le regret et le chagrin qu'il ressent pour ne pas avoir obéi Dieu quand il était encore de ce monde, et lui rappeler que la désobéissance, loin d'être récompensée, ne peut engendrer que peine et désespoir. Dieu sait d'avance que l’incroyant est incapable de se prosterner. L'homme ne peut se prosterner pour prier et être un bon serviteur que par la volonté de Dieu. De même, le croyant est honoré par la foi, seulement par la volonté de Dieu et par Sa grâce.
|