LA MORT, LA RÉSURRECTION ET L'ENFERLes incroyants portent une grande culpabilité, celle de se rebeller contre le Créateur, Celui Qui les a créés et qui a pourvu à leur subsistance. C'est pourquoi, le Jour de la Résurrection, ils n'auront même pas le droit de se défendre. Aucune occasion ne leur sera donnée pour se défendre, même si le plus infâme des criminels a le droit de le faire en ce bas-monde. Humiliés et désespérés, ils doivent attendre le verdict qui sera rendu ainsi: Malheur, ce jour-là , à ceux qui criaient au mensonge. Ce sera le jour où ils ne [peuvent] pas parler, et point ne leur sera donné permission de s'excuser. Malheur, ce jour-là , à ceux qui criaient au mensonge. C'est le Jour de la Décision [Jugement], où nous vous réunirons ainsi que les anciens. Si vous disposez d'une ruse, rusez donc contre Moi. Malheur, ce jour-là , à ceux qui criaient au mensonge. (Sourate al-Mursalate: 34-40) Ce jour-là , l’incroyant sentira un mépris profond contre ses propres actes ainsi que sa propre personne. Mais, l'aversion que Dieu a d'eux est encore plus grande. À ceux qui n'auront pas cru on proclamera: "L'aversion de Dieu [envers vous] est plus grande que votre aversion envers vous-mêmes, lorsque vous étiez appelés à la foi et que vous persistiez dans la mécréance." (Sourate Gafir: 10) Devant la colère de Dieu, l’incroyant sombre dans un état profond de désespoir et de chagrin. Il a honte et il souhaiterait ne jamais avoir été réveillé de la mort. Il souhaite que la mort mette fin définitivement à sa vie, pour l'éternité. En fait, il réalise que la mort n'est pas la fin mais seulement le début. Et il n'y a pas d'autre mort à part celle-là . Son état d'esprit est décrit ainsi: [Le Jour du Jugement Dernier] les incroyants voudraient avoir été musulmans [soumis]. (Sourate al-Hijr: 2)
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