LA MORT, LA RÉSURRECTION ET L'ENFERLe tourment des incroyants est décrit par le Coran en ces termes: "un châtiment sévère" (al-Imran: 176), "une lourde calamité" (Sourate al-Imran: 4), "un tourment douloureux" (Sourate al-Imran: 1). Toutefois, aucune description ne peut donner une image exacte de son intensité. Étant incapable de supporter la souffrance occasionnée par une simple brûlure en ce monde, l'homme ne peut pas imaginer ce que c'est que d'être exposé au feu de l'enfer pour toute l'éternité. Par ailleurs, la douleur résultant du feu en ce monde ne peut être comparée à celle du feu de l'enfer. Aucune souffrance n'est comme celle de l'enfer: Aucun ne punit comme Il punira ce jour-là ! Aucun n'attache comme Il attachera. (Sourate al-Fajr: 25-26) Il y a une vie dans l'enfer. Une vie où chaque moment est rempli d'angoisse et de torture. Dans cette vie, il y aura tous les types de tourments physiques, mentaux et psychologiques, et toutes sortes de tortures, malédictions et fureurs jamais expérimentés. Il est impossible de les comparer à la détresse de ce monde. Les gens dans l'enfer perçoivent la souffrance par leurs cinq sens. Leurs yeux verront des images dégoûtantes et terribles. Leurs oreilles entendront des cris, des rugissements et des sanglots. Leurs nez se rempliront d'odeurs nauséabondes et calcinées; leurs langues connaîtront des goûts insupportables, et des sensations affreuses. Ils sentiront l'enfer dans la profondeur de leurs entrailles. Une peine qui rend fou et qui ne peut être imaginée en ce monde. Leurs peaux et organes internes et leurs corps en entier se consumeront en se tordant sous l'effet de la souffrance. Les résidents de l'enfer résistent bien à la souffrance et ne meurent jamais. Par conséquent, ils ne peuvent jamais se soustraire à la torture. Leurs peaux sont réparées chaque fois qu'elles sont bien calcinées, et la torture continue pendant l'éternité. L'intensité de la souffrance ne diminue jamais;.Dieu dit dans le Coran: "Brûlez dedans! Supportez ou ne supportez pas, ce sera égal pour vous…" (Sourate at-Tur: 16)
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