LA MORT, LA RÉSURRECTION ET L'ENFEREn voyant le feu, les incroyants reconnaissent leur demeure. Ils comprennent sans aucun doute qu'il n'y aura aucune chance, même minime, de lui échapper. À ce stade, le temps perd sa valeur et son sens et le tourment éternel commence. La nature incessante de la souffrance en est l'aspect le plus terrible. Même après des siècles, des millénaires, voire plus, on n'est jamais proche de la fin. Des millions d'années ne représentent rien comparées à l'éternité. L’incroyant habitant l'enfer attend une fin de son calvaire, en vain. C'est pourquoi le Coran insiste sur le caractère éternel du tourment: Aux hypocrites, hommes et femmes, et aux incroyants, Dieu a promis le feu de l'enfer pour qu'ils y demeurent éternellement. C'est suffisant pour eux. Dieu les a maudits. Et pour eux, il y aura un châtiment permanent. (Sourate at-Tawbah: 68) Si ces idoles avaient été des dieux, elles n'auraient pas été précipitées dans le feu. Chacune d'elle y demeurera pour l'éternité, à jamais. (Sourate al-Anbiya: 99) Et ceux qui ont mécru auront le feu de l'enfer: on ne les achève pas pour qu'ils meurent; on ne leur allège rien de ses tourments. C'est ainsi que Nous récompensons tout négateur obstiné. (Sourate Fatir: 36) Toutes les peines et les souffrances de ce monde arrivent à leur terme. Il y a souvent un salut. Une personne qui souffre meurt ou voit sa souffrance levée. Mais, en enfer, la souffrance est continue, incessante, et ne connaît pas de répit même pour un instant.
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