LE JEUNE DU RAMADHANSi on retarde l'accomplissement du jeûne de remplacement jusqu'à la venue du mois de Ramadan suivant, alors que l'on pouvait le faire avant, et que ce retard est un retardement (retard volontaire) ou dû à une négligence, on doit et accomplir le jeûne de remplacement et acquitter l'aumône expiatoire prescrite. Mais si ce retard`est involontaire et inéluctable, on doit accomplir le jeûne de remplacement à la première occasion -et acquitter par acquit de conscience (et non pas obligatoirement), I'aumône expiatoire. Si une maladie ou un ennui de santé empêchent l'accomplissement du jeûne de remplacement avant l'arrivée du Ramadan suivant, il n'y aura plus obligation de l'accomplir ultérieurement. On devra seulement acquitter une aumône expiatoire de trois-quarts de kilogramme de nourriture pour chaque jour de jeûne manqué. La Zakât(27)de Fitrah(28) Tout Musulman "capable"(29) et remplissant les conditions requises pour être soumis aux prescriptions de la Loi islamique a l'obligation d'acquitter la Zakât de Fitrah pour lui-même, pour les membres de sa famille et pour ses hôtes. Cet acquittement doit avoir lieu, avant midi, le jour de la Fête de Fitr (La fête de Ramadan). La Zakât Fitrah consiste en 3 kilos d'une denrée alimentaire, telle que le blé, les dattes, les raisins secs, le riz etc... Il peut acquitter aussi cette Zakât par le paiement, en argent, de la valeur de la quantité préscrite de la denrée alimentaire qu'il aura choisie. À qui offrir la Zakât de Fitrah? La Zakât de Fitrah doit être offerte à : 1-Les pauvres: c'est-à -dire ceux qui ne possèdent pas de moyens de subsistance pour une année - que ce soit sous forme de biens réels ou sous forme d'un travail. 2-Les miséreux(al-Masâqîn) c'est-à -dire ceux qui sont plus démunis que les pauvres sur le plan financier. 3-Les insolvables(al-Ghârimîn): c'est-à -dire les débiteurs dont les dettes se sont accumulées au point de ne plus pouvoir les payer. On leur offre donc de l'argent de cette Zakât pour qu'ils acquittent leurs dettes. 4-Dans le chemin de Dieu: c'est-à -dire toute uvre de bienfaisance, telle que la construction de mosquées, d'écoles, d'hôpitaux, de foyers ... ou la diffusion du savoir.
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