LE JEUNE DU RAMADHANAussi me suis-je permis à T'appeler en toute confiance, et à Te solliciter avec gaieté, sans peur ni crainte, exigeant de Toi avec familiarité ce pour quoi j'étais venu vers Toi. (fa-in abta'a `annî `atabto bi-jahlî `alayka, wa la`alla-l-lathî abta'a `annî howa khayran lî, il-`ilmika bi-`âqibat-il-omûr(i) Si cela (ce que je voulais de Toi) tardait à me parvenir, je Te blâmerais par mon ignorance; car peut-être ce retard vaut-il mieux pour moi, pour la simple raison que Tu connais préalablement le résultat des choses ... (fa-lam ara mawlan karîman açbara `alâ `abdin la'îmin minka `alayya) Ainsi, je n'ai jamais vu un Maître plus généreux et plus patient que Toi envers un serviteur aussi mesquin que moi. (yâ Rabbi ! Innaka tad`ûnî fa-'owallî `anka, wa tatahabbabo ilayya fa-atabagh-ghadho ilayk(a) Ô mon Dieu! Alors que Tu m'appelles, je Te tourne le dos, et alors que Tu Te montres aimable envers moi, je Te boude, (wa tatawaddado ilayya falâ aqbalo minka, ka-anna liya-t-tattawola `alayka) et alors que Tu me témoignes de l'affection, je la refuse de Ta part, comme si Tu me devais. quelque chose; (fa-lam yamna`aka thâlika min-ar-rahmati bî wa-l-ihsâni ilayya wat-tafadh-dholi `alayya bi-jûdika (wa karamika?)
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