L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable



*Etre bienveillant dans ce qu’il ordonne et bienveillant dans ce qu’il interdit.

Donc ! Celui qui ordonne le bien et interdit le blâmable doit posséder des qualités particulières pour que ses propos aient de l’influence sur les autres et soient adéquats à leur esprit et leur nature.

- Premièrement : connaître les applications du bien et du blâmable pour pouvoir déterminer ce qui doit être fait du point de vue de la législation islamique, sinon, il serait un incapable ou sont intervention aurait des effets néfastes.

- Deuxièmement : appliquer lui-même le bien et abandonner le blâmable, c’est-à-dire, faire ce qu’il dit :

On rapporte du Messager de Dieu (ç) :

Un jour, un homme se rendit auprès du Messager de Dieu ( ç) pour se plaindre de son fils qui mangeait beaucoup des dattes aux dépends de sa santé et qui n’obéissait pas à ses parents. Peut-être que les paroles du Messager de Dieu aurait plus auraient plus d’effets sur lui.

Le Messager de Dieu (ç) lui répondit : « Aujourd’hui, j’ai déjà mangé une datte, alors revenez demain car je n’aurai pas mangé de datte, mes paroles auront des effets sur lui ».

Ce hadîth montre l’importance de faire ce qu’on dit. Mais, cela ne veut pas dire qu’il est permis ou qu’il faut abandonner cette obligation, si le mukallif n’a pas mit en pratique tout le bien et abandonné tout le blâmable.

Des gens déclarèrent au prophète ( ç) qu’ils ordonnaient pas le bien tant qu’ils ne l’avaient pas mit en pratique, ni n’interdisaient le blâmable tant qu’ils ne l’avaient pas entièrement abandonné. Le Messager de Dieu (ç) lui répondit :

« Non ! Au contraire ! Ordonner le bien même si vous ne l’avez pas entièrement mit en pratique, de même, interdisez vous le blâmable même si vous ne l’avez pas entièrement abandonné ».



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