LA REALITE TELLE QUELLE



L’expression “j’atteste qu’'Ali, l'Amir des croyants est Wali d'Allâh” que les chiites prononcent après les deux attestations de foi se justifie par des traditions prophétiques et des Ahl–ul–Bayt. Ils soutiennent que la phrase Mohammadon Rasoûlol–Lâh n’a jamais été évoquée sans être suivie d’'Alî Waliyol–Lâh. D'après ces traditions, ces slogans se trouvent inscrits sur la porte du paradis immédiatement après les attestations de foi. On ne peut assimiler cela à une quelconque innovation, encore moins à une divinisation ou une élévation d’'Alî (AS) au rang de prophète (qu’Allah nous en préserve). Il est permis d’évoquer l’attestation de la wilaya après la double attestation de foi tout simplement parce que c’est une volonté divine et non pas comme un ordre catégorique; ce n'est pas non plus dans le but de diviser les musulmans que les chiites la prononcent. D’ailleurs, les décrets des jurisconsultes sont unanimes à ce sujet.

24– Les chiites se prosternent de préférence sur de la poussière, de la terre, des cailloux ou des pierres, ainsi que sur certains plants végétaux jugés relativement non comestibles, et non pas de la moquette, des tapis, des plantes comestibles ou certaines matières utilisées pour revêtir le sol. Beaucoup de traditions rapportées de sources sûres, –chiites ou sunnites– confirment que le Prophète (avait l’habitude de se prosterner sur de la terre et l’avait conseillé à ses compagnons. En effet un jour, il (SAWA) vit Bilâl s’apprêtant à se prosterner sur son turban car il faisait terriblement chaud et il était carrément impossible de se prosterner sur le sable brûlant du désert d’Arabie. Le Prophète(SAWA) retira le turban et dit: “Il y a de la terre près de toi Ô Bilâl”.

25- Les chiites imamites font al-woudho'(les ablutions) de la façon suivante: ils lavent leurs mains des coudes jusqu'au bout des doigts, et non pas l'inverse, car ils ont appris cela des Imams d'Ahl-ul-Bayt(AS), et ces derniers l'ont appris du  Prophète (SAWA), et ils connaissent mieux que les autres la façon dont leur grand-père faisait al-woudho'. En outre, certains commentateurs du Coran (comme al-Chafi'i, l'auteur de  nihayat-ul-mouhtadj) ont dit que la préposition « ila » citée dans le verset d'al-woudho' veut dire « avec ».

Les chiites imamites ne lavent pas leur tête et leurs pieds pendant  al-woudho’, ils passent seulement la main dessus, et cela pour la même raison que nous venons de citer, et parce que Ibn Abbas a dit:«al-woudho' consiste à laver deux membres et à passer la main sur deux.» (Voir as-sounan et al-masanid, et le tafsir de Fakhr ar-Razi).

26– Les chiites reconnaissent le concept du mariage à durée déterminée comme une initiative divine: “Donnez aux femmes (avec qui voulez faire Mouta’a c’est–à–dire le mariage contractuel à durée déterminée) leurs mahrs comme chose due”.[10][10] Les musulmans –et même les compagnons– ont pratiqué ce système de mariage législatif à l’époque du Prophète(SAWA), jusqu’au jour où le calife Oumar, furieux décida de l’abroger. Ce genre de mariage a des points communs avec le mariage définitif:

– La femme sollicitée ne doit en aucun cas être mariée.

– La validité du mariage dépend de l’agrément de la femme d’une part, et de l’acceptation de l’homme d’autre part.

– L’obligation d’offrir le mahr, dû à la femme concernée, comme dans le mariage définitif conformément aux préceptes coraniques.

– La femme a le devoir d’observer la période de 'Idda (4 mois et 10 jours) en cas de non–renouvellement du contrat de mariage, après expiration du précédent. Et si jamais il y a eu conception, le 'Idda doit être observé jusqu'à ce que l’enfant vienne au monde et remis au père géniteur.

– La femme ne peut contracter de mariage avec plus d’un homme, en même temps.



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